Pyongyang tire 200 obus, Pékin lance un appel après la réaction de Séoul

La péninsule coréenne est à nouveau le théâtre d’une escalade de tensions alors que la Corée du Nord a tiré près de 200 obus d’artillerie au large de l’île de Yeonpyeong, au large de sa côte ouest. Ce geste agressif a conduit le ministère sud-coréen de la Défense à ordonner l’évacuation des habitants de cette île et de Baengnyeong, mettant en alerte la région.

Les responsables du ministère sud-coréen de la Défense ont exprimé leur consternation face à cet acte de provocation de Pyongyang. En réponse à cette attaque, des mesures appropriées seront prises par Séoul, bien que les détails exacts de ces actions restent à préciser. Le ministère a vigoureusement dénoncé cette escalade de la crise et a exhorté la Corée du Nord à cesser immédiatement ses actions provocatrices.

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Ces événements ont suscité des exercices militaires en Corée du Sud, avec des manœuvres à munitions réelles sur l’île de Yeonpyeong, marquant ainsi la fin d’un accord conclu en 2018 pour éviter de tels incidents. Ces exercices constituent une réponse directe à la récente agression nord-coréenne et soulignent la détermination de Séoul à protéger sa souveraineté.

Cette escalade n’a pas manqué de susciter des inquiétudes au niveau international. La Chine, un acteur clé dans la région, a appelé au calme et à la retenue, exhortant toutes les parties à éviter des actions susceptibles d’aggraver davantage les tensions. Cet appel à la désescalade vise à prévenir une situation encore plus précaire dans la région.

Les déclarations récentes du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un ont également contribué à exacerber les tensions. Au cours d’une visite dans une usine d’armement, Kim Jong-un a ordonné d’accroître la production de lanceurs de missiles, se préparant ainsi à une potentielle confrontation militaire avec la Corée du Sud et les États-Unis. Ces déclarations agressives soulignent les craintes d’un regain de conflit dans la péninsule.

Cette montée des tensions survient après une série de déclarations de Kim Jong-un lors d’une réunion du comité central du Parti des travailleurs de Corée fin décembre. Le leader nord-coréen avait alors ordonné une accélération des préparatifs militaires en prévision d’une guerre imminente, accentuant ainsi les craintes d’une crise majeure dans la région.

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