Dans le monde passionnant de la fusion nuclĂ©aire, une rĂ©cente avancĂ©e technologique en CorĂ©e du Sud a captivĂ© l’attention mondiale. Le rĂ©acteur Ă fusion nuclĂ©aire KSTAR, situĂ© dans ce pays, a rĂ©alisĂ© une prouesse exceptionnelle en maintenant une tempĂ©rature de 100 millions de degrĂ©s pendant une durĂ©e de 30 secondes. Cette rĂ©alisation marque une Ă©tape significative dans la recherche visant Ă exploiter la fusion nuclĂ©aire pour produire une source d’Ă©nergie propre, puissante et potentiellement illimitĂ©e.
La fusion nuclĂ©aire, inspirĂ©e par le fonctionnement des Ă©toiles, offre une promesse allĂ©chante pour l’avenir Ă©nergĂ©tique de la planète. Cependant, cette promesse est confrontĂ©e Ă de nombreux dĂ©fis. Pour que le rĂ©acteur Ă fusion soit viable, il doit Ăªtre Ă la fois stable et puissant. La fusion nuclĂ©aire, en raison de son instabilitĂ© inhĂ©rente, rend difficile la production d’Ă©nergie sur une pĂ©riode prolongĂ©e. Atteindre le seuil d’ignition, oĂ¹ la production d’Ă©nergie dĂ©passe celle injectĂ©e, constitue un dĂ©fi majeur.
Le projet ITER, basĂ© en France et fruit d’une collaboration internationale, est un projet emblĂ©matique dans cette quĂªte. PrĂ©vu pour entrer en activitĂ© vers 2030, ITER vise Ă dĂ©montrer la faisabilitĂ© technologique de la fusion nuclĂ©aire Ă grande Ă©chelle. Cependant, en attendant, d’autres projets de recherche contribuent Ă l’avancement de cette technologie. La CorĂ©e du Sud, notamment, se distingue avec son rĂ©acteur KSTAR, un tokamak qui a rĂ©cemment atteint de nouveaux sommets de performance.
Les tokamaks, souvent comparĂ©s Ă des donuts en raison de leur forme, gĂ©nèrent une rĂ©action de fusion nuclĂ©aire en chauffant le gaz jusqu’Ă ce que l’hydrogène fusionne, crĂ©ant ainsi un plasma. La clĂ© rĂ©side dans la transformation de ce plasma en une forme d’Ă©nergie utilisable. C’est lĂ que le rĂ©acteur KSTAR s’est rĂ©cemment amĂ©liorĂ© de manière significative, grĂ¢ce Ă un changement matĂ©riel majeur.
Ă€ la fin de l’annĂ©e 2023, les Ă©quipes du KSTAR ont rĂ©ussi Ă remplacer le diverteur du rĂ©acteur. Comparable Ă un pot d’Ă©chappement, le diverteur Ă©vacue les impuretĂ©s et amĂ©liore la stabilitĂ© interne. Initialement en carbone, le nouveau diverteur est dĂ©sormais composĂ© de tungstène, un matĂ©riau mĂ©tallique rĂ©putĂ© pour sa rĂ©sistance aux tempĂ©ratures Ă©levĂ©es.
Cette modification a permis d’augmenter la durĂ©e pendant laquelle la tempĂ©rature de 100 millions de degrĂ©s peut Ăªtre maintenue, ouvrant ainsi la voie Ă des avancĂ©es futures. Les scientifiques du KSTAR estiment que ce n’est que le dĂ©but. GrĂ¢ce au diverteur en tungstène, la tempĂ©rature pourrait Ăªtre prolongĂ©e jusqu’Ă 30 secondes, mais l’objectif est de dĂ©cupler cette durĂ©e pour atteindre 300 secondes d’ici la fin de l’annĂ©e 2026.
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