Entre les USA et la Chine, les tensions diplomatiques sont assez marquées. Et malgré eux, certains pays peuvent se retrouver, plus ou moins directement, impliqués dans cette bisbille géopolitique. Le Japon, allié des États-Unis et voisin de la Chine, est notamment concerné après que des révélations sur des discussions entre Tokyo et Washington, au sujet d’un éventuel accord portant sur les révisions et réparations de navires de guerre de l’US Navy, au Japon, aient eu lieu.
Cette collaboration, qui pourrait prendre le nom de « Ship Repair Council Japan« , vise à permettre aux USA d’assurer une présence quasi constante de leur marine, dans la région indo-pacifique. En effet, le Conseil japonais de la réparation navale pourrait assurer les réparations des bateaux américains, ce qui pourrait considérablement améliorer leur disponibilité opérationnelle dans la région. Les navires n’auraient pas à retourner dans les différentes bases américaines pour être retapés.
Les USA, prêts à faire réparer leurs navires au Japon ?
Interrogé à ce sujet, l’ambassadeur américain au Japon, Rahm Emanuel, a affirmé que cette initiative était nécessaire, notamment dans un contexte complexe où les USA cherchent à contenir l’influence grandissante de la Chine dans la région. S’ajoutent à cela les tensions observées du côté de Taïwan, que la Chine souhaite voir revenir sous son drapeau. Le diplomate se montre toutefois très optimiste quant à la mise en place rapide de cet accord.
La Chine renforce sa présence militaire maritime
La Chine, de son côté, continue de développer sa puissance militaire maritime. Au début de l’année 2023, Pékin comptait 340 navires et sous-marins. Aujourd’hui, ce chiffre dépasserait les 370. Une productivité assez importante, qui dépasse largement les capacités américaines, dont les bases et chantiers accusent parfois jusqu’à plus de 4.000 jours de retard. Des discussions seraient aussi en cours avec l’Inde pour un partenariat similaire, quand bien même ce type d’échange suscite des craintes au plus haut somme de l’État.
En effet, le législateur américain craint que stationner son armada maritime à l’étranger, tout en laissant des équipes étrangères effectuer de la maintenance et des opérations de réparations, ne mène à de l’espionnage industriel. Des discussions sont ainsi en cours pour déterminer ce qui pourrait être le plus efficace et le plus sécurisé pour l’armée américaine, dans sa quête de renforcement de présence dans la région indo-pacifique.
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