Une bactérie à l’origine d’une maladie cardiaque, une première

En matière de santé, des avancées et découvertes sont réalisées tous les jours ou presque. Récemment, une toute nouvelle bactérie, suspectée d’être responsable d’une maladie cardiaque, a été mise à jour du côté de Londres. Une avancée inattendue pour les médecins, qui pourraient ainsi mieux traiter certaines pathologies…

C’est à Londres, à l’hôpital Saint-Thomas, qu’un homme de 55 ans a été admis aux urgences. Ce dernier présentait une liste de symptômes assez peu réjouissants : maux de tête, vomissement, forte fièvre et perte de poids. Les médecins, en effectuant toute une batterie de tests, ont ainsi réussi à lui diagnostiquer une infection cardiaque plutôt… Inhabituelle.

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Une bactérie très bien cachée

En effet, celle-ci a été causée par une bactérie cachée, dans l’aorte (artère qui amène le sang, du cœur vers le reste des organes). Une bactérie si bien cachée qu’elle n’a pas pu être détectée par analyse classique. En effet, pour la déceler, les scientifiques ont été forcés d’utiliser un séquenceur nanopore, un outil très puissant qui permet d’analyser l’ADN d’un germe.

Le résultat est des plus surprenants. En effet, la bactérie découverte fait partie de la famille des “variovorax”. C’est une bactérie qu’on retrouve dans les eaux douces naturelles ou encore dans les sols. C’est la toute première fois qu’elle est découverte chez l’Homme. Mais comment l’individu a-t-il pu l’attraper ? Selon certaines hypothèses (car absolument rien n’est sur), ce sont les moutons qu’il garde (le patient est un berger) qui auraient pu le lui transmettre.

Une personne malade et affaiblie

Cette bactérie aurait pu être transmise à l’occasion de la période de l’agnelage. Cette transmission aurait aussi pu se faire via l’utilisation d’un anti-parasite, sans gants. Déjà malade, car ayant subi une rupture d’anévrisme, l’individu en question était aussi très vulnérable, car bien affaibli par les lourdes opérations et séquelles de sa maladie initiale. Le terrain était donc propice au développement d’agents pathogènes très rares.

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