Le récent rapport publié par l’Institut allemand des affaires internationales et de sécurité (SWP) met en lumière un tournant significatif pour l’Égypte, l’Éthiopie, le Kenya et l’Afrique du Sud. Ces quatre pays africains ont gagné leur place parmi les « puissances moyennes » qui émergent sur la scène politique et économique mondiale. Ce classement, aux côtés de membres du G20 tels que l’Inde, la Turquie et le Brésil, témoigne de leur influence grandissante.
Pourtant, l’Égypte, malgré ses problèmes structurels et conjoncturels tels qu’un niveau d’endettement élevé et une inflation record, se distingue par une politique de réforme volontariste. Des privatisations massives et des réformes administratives visent à assainir l’économie et à stimuler les investissements.
De même, l’Éthiopie progresse constamment à tous les niveaux, démontrant sa détermination à jouer un rôle majeur sur la scène internationale. Le Kenya, sous la direction de l’homme d’affaires William Rutto depuis septembre 2022, s’impose comme un acteur économique régional majeur. Ses réformes rapides attirent l’attention des investisseurs étrangers, propulsant le pays au premier plan de l’économie régionale.
De même, l’Afrique du Sud, malgré ses défis internes, se positionne comme une puissance incontournable, captant l’intérêt des investisseurs. Le rapport allemand souligne que ces 12 puissances moyennes, également appelées « middle-ground powers » ou « swing states », présentent des disparités mais ont un impact régional ou international indéniable.
Leur position géographique, démographique, exploits économiques, richesse en matières premières, puissance militaire et rayonnement politique les distinguent. Un autre point fort réside dans leur engagement envers le développement économique, la stabilité et la sécurité, ainsi que leur aspiration à l’autonomie stratégique.
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