La dépression est bien plus qu’une simple baisse de moral passagère. C’est un trouble mental préoccupant qui affecte une part significative de la population mondiale, touchant environ 3,8 %. Pourtant, une lueur d’espoir émerge à travers une récente étude, dévoilant que certaines activités physiques pourraient jouer un rôle crucial dans l’atténuation de ses symptômes.
L’Assurance maladie souligne que la dépression ne se résume pas à un simple sentiment de tristesse. Il s’agit d’une maladie psychique complexe, caractérisée par des perturbations de l’humeur et nécessitant une prise en charge appropriée. Parmi les traitements recommandés, la psychothérapie occupe une place centrale, souvent combinée à des médicaments antidépresseurs dans les cas les plus sévères.
Une étude récemment parue dans le British Medical Journal (BJM) a scruté l’efficacité de l’activité physique dans la gestion de la dépression. Les chercheurs ont scruté diverses bases de données pour comparer les effets de l’exercice physique à ceux des traitements établis, comme les antidépresseurs ou la thérapie cognitivo-comportementale (TCC). Au total, les données de 14 170 participants ont été passées au crible.
Les résultats ont mis en lumière certaines activités physiques comme des alliés prometteurs dans la lutte contre la dépression. Parmi celles-ci, le yoga, la marche à pied, la musculation et le jogging se sont distingués, surtout lorsqu’ils étaient pratiqués de manière intensive. Ces activités offrent non seulement des bienfaits physiques mais également des avantages psychologiques qui pourraient contribuer à leur efficacité.
Selon les chercheurs, le yoga s’avère particulièrement bénéfique pour les hommes et les personnes plus âgées souffrant de dépression. En revanche, la musculation semble offrir davantage d’effets positifs chez les jeunes confrontés à ce trouble. Cette diversité dans les bénéfices souligne l’importance d’adapter l’activité physique en fonction des besoins individuels.
Malgré ces résultats encourageants, les auteurs de l’étude notent une faible qualité de preuves quant au rôle précis de ces activités dans le traitement de la dépression. Cependant, ils soulignent l’aspect social, la pleine conscience et le contact avec la nature que ces activités procurent, autant de facteurs qui pourraient influencer positivement la santé mentale.
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