Dans une déclaration exclusive à l’Agence d’information du Burkina (AIB), le ministre burkinabè de l’Économie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, a souligné le rôle central de l’Alliance des États du Sahel (AES) dans la concentration des ressources naturelles au sein de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
« L’essentiel des ressources naturelles de la CEDEAO se retrouve dans les pays de l’AES, » a affirmé avec conviction le ministre Nacanabo. Cette déclaration audacieuse fait suite à la création de l’Alliance par le Burkina Faso, le Mali et le Niger en septembre 2023, dans le but de renforcer leur défense mutuelle et de promouvoir le développement régional.
Face aux critiques émanant de diverses sources et qualifiées d’« analyses tendancieuses et même tronquées à dessein« , le ministre burkinabè a rejeté toute tentative de dépeindre l’espace de l’Alliance comme fragile. Il a contesté l’idée selon laquelle les trois nations auraient affaibli la CEDEAO en se retirant le 28 janvier 2024.
« Les ressources sont là. Il suffit que nous puissions avoir l’intelligence nécessaire pour pouvoir les exploiter à bon escient pour faire de cet espace, un espace viable et surtout prospère, » a ajouté le ministre Nacanabo, soulignant la nécessité de gestion judicieuse des abondantes ressources naturelles de la région.
Le retrait des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) marque un tournant significatif dans la dynamique régionale. Motivé par des désaccords profonds, ce geste politique reflète les préoccupations croissantes concernant l’indépendance et la souveraineté des nations sahéliennes.
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