Avec ses grands gisements de pétrole, l’Angola est dans le peloton de tête des nations productrices de pétrole. En décembre 2023, le pays lusophone a décidé de quitter la puissante Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Quand l’OPEP tousse, le marché international de l’or noir devient instable. L’Angola a claqué la porte de l’OPEP, car elle avait des désaccords sur les quotas de production fixés par l’organisation.
D’après des sources concordantes, l’OPEP avait fixé un quota de 1,11 million de barils par jour pour l’Angola alors que le pays voulait ardemment produire 1,18 million de barils par jour. En quittant la faîtière des producteurs mondiaux de pétrole, l’Angola a enclenché divers mécanismes d’investissements pour augmenter ses revenus issus de l’or noir.
Au cours d’un entretien médiatique avec l’agence de presse officielle LUSA, Paulino Jerónimo, le président du conseil d’administration de l’Agence nationale du pétrole, du gaz et des biocarburants (ANPG) a déclaré que l’Angola va effectuer de grands investissements dans son secteur pétrolier. Selon monsieur Jerónimo, entre 2024 et 2028, les investissements dans l’industrie pétrolière vont se chiffrer à 71 milliards de dollars.
« Des investissements de près de 50 milliards de dollars ont été enregistrés dans le secteur pétrolier au cours des cinq dernières années. Durant les cinq prochaines années, des investissements d’environ 71 milliards de dollars (65,6 milliards d’euros) sont prévus, sans compter les investissements dans l’augmentation de la production des gisements existants « a livré le PCA de l’ANPG.
De sources bien introduites, de nouveaux puits pétroliers verront le jour dans les mois à venir, ce qui annonce des perspectives très intéressantes pour l’économie nationale. Le pétrole est le pilier central de l’économie angolaise. Le pays possède un incroyable potentiel économique qui n’attend qu’à être exploité. Il serait judicieux que les premières autorités du pays mettent en place des leviers ambitieux pour réorienter la rente pétrolière vers d’autres secteurs d’activités.
Cela permettra au pays de multiplier les sources de richesse pour sa population et faciliter la mobilisation de recettes pour les caisses de l’État. Des secteurs comme celui du tourisme ou des biens et services sont pourvoyeurs de nombreuses opportunités en Angola.
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