Europe: voici les 3 principaux fournisseurs de gaz (un africain dans la liste)

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En Europe, le sujet de l’énergie a longtemps agité les discussions. En effet, de nombreux pays se sont retrouvés bloqués alors que le gaz russe était quasiment sous embargo. Il a donc fallu trouver des solutions, et vite. Ainsi, les nations européennes se sont tournées vers de nouveaux partenaires, ce qui a d’ailleurs participé à la hausse des tarifs sur le continent.

Et parmi les principaux fournisseurs de gaz au continent européen, l’Algérie s’est imposé dans le top 3, devenant l’un des principaux exportateurs de GNL africains, pesant pour 16% du montant total importé. Des chiffres relativement solides, qui permettent, en outre, à l’Algérie de dépasser le Nigéria qui durant plusieurs années a occupé la place de partenaire africain privilégié de l’Union européenne en matière d’exportation de gaz.

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L’Algérie, troisième exportateur de GNL en Europe

C’est vers l’Italie qu’Alger a le plus exporté son gaz. En effet, sur la totalité du GNL transporté depuis l’Algérie vers l’Union européenne, l’Italie occupe une place prépondérante, à hauteur de 63% du volume total. Une véritable fierté pour l’Algérie, qui semble ainsi se satisfaire de voir que les nombreux investissements réalisés en la matière (infrastructure, logistique, nouveaux gisements) ont porté leurs fruits.

En première position des principaux pays exportateurs de gaz naturel liquéfié (GNL) en Europe, on retrouve la Norvège. Oslo compte en effet pour 58% des importations totales de gaz en Europe. Comptant pour 18% des importations totales de gaz européen, la Russie, malgré les sanctions imposées à son économie et à ses ressources énergétiques, reste l’un des partenaires incontournables du Vieux Continent.

La demande, en forte baisse

Pour autant, la demande est en baisse. En effet, les importations ont connu une chute de 8% environ, au cours du mois de février. L’hiver de cette année étant plus doux que les précédents, les stocks étant au maximum et la période de transition entre le gaz russe et le GNL d’autres pays partenaires, les besoins étaient donc moins importants. À vrai dire, la dernière fois que la demande a été aussi basse remonte à septembre 2023.

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