Écartée de bon nombre de compétitions sportives internationales, la Russie a décidé de se mettre sur le côté, afin de proposer ses propres jeux ! Moscou a ainsi annoncé la tenue d’une nouvelle compétition internationale sur son sol : les Jeux de l’Amitié. Ces derniers auront lieu tous deux ans, en alternant les jeux d’été et d’hiver. De quoi mettre en colère le Comité International Olympique (CIO).
En effet, le CIO a pointé du doigt ce qu’il estime être une politisation du sport de la part de la Russie. Moscou, qui a annoncé la tenue de ses premiers Jeux de l’Amitié, au mois de septembre prochain, souhaite attirer les plus grands athlètes internationaux sur son sol. Une manière de répondre à la décision des organisateurs des prochains Jeux Olympiques, d’interdire le drapeau russe à Paris.
Des Jeux de l’Amitié qui irrite le CIO
En effet, si les athlètes russes peuvent participer aux compétitions, ces derniers devront le faire sous bannière neutre (bannière olympique). En outre, ils devront ne pas avoir ouvertement soutenu la guerre en Ukraine. Mais les risques de voir bon nombre d’athlètes quitter les compétitions classiques pour les compétitions russes sont jugés sérieux par les professionnels du sport, qui ont appelé gouvernements et fédérations à rejeter cette idée.
Car Moscou multiplie les initiatives. Outre les Jeux de l’Amitié, prévus à Moscou et à Ekaterinbourg, la Russie a aussi récemment organisé les Jeux du Futur (dans la ville de Kazan) et y tiendra les Jeux des BRICS. Des jeux qui, selon l’aveu même des autorités russes, ont suscité l’intérêt d’une cinquantaine de nations différentes. Le souci, aux yeux du CIO ? Non pas que des compétitions soient organisées, mais qu’elles soient utilisées à des fins politiques.
Des questions en lien avec le dopage
Selon le CIO, Moscou politise ses compétitions, alors même que le sport est jugé, par beaucoup, comme étant apolitique. En outre, le CIO rappelle que bon nombre d’athlètes russes ont été accusés et reconnus coupables de dopage. Moscou étant régulièrement accusé de ne pas vraiment respecter l’intégrité des sportifs en encourageant certaines pratiques. Il n’y aura, par exemple, aucun programme antidopage d’organisé à l’occasion des Jeux de l’Amitié.
Laisser un commentaire