L’économie russe tient le coup, la presse européenne s’interroge

PHOTO/ALEXANDER NEMENOV/REUTERS

Alors que la Russie attaquait l’Ukraine il y a un peu plus de deux ans, marquant le début d’une guerre que beaucoup ne pensaient pas aussi longue, le bloc occidental s’est allié de façon assez rapide et surprenante, pour imposer une série de sanctions à Moscou. Des sanctions politiques, mais aussi économiques.

Pour autant, il apparaît aujourd’hui que ces mêmes sanctions prises n’ont pas eu l’effet escompté. En effet, l’économie russe, bien que touchée, s’est montrée bien plus résiliente que ce qui était initialement envisagé au point que la croissance affichée par Moscou serait presque qualifiée d’insolente par les différents gouvernements européens. Comment en est-on arrivé là ?

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L’économie russe, plus forte que jamais

Premièrement, l’économie russe est entrée en économie de guerre. C’est-à-dire qu’à l’heure actuelle, quasiment tout tourne autour de la production de ressources permettant d’alimenter le front en Ukraine. En outre, Moscou s’est rapidement désintéressé du marché européen et occidental en général, pour se tourner vers ses nouveaux alliés, la Chine notamment, avec qui elle commerce désormais énormément.

Mais ce qui aide surtout Moscou, c’est sa production de pétrole. Et l’an dernier, la Russie s’est imposée comme étant l’un des principaux pays exportateurs de pétrole au monde, bénéficiant, en outre, de la décision de l’Arabie Saoudite de réduire sa production. Pour certains experts, notamment cités par Euronews, au prix actuel, la production et l’exportation de Brut russe permettent de financer les dépenses militaires et sociales.

L’argent circule jusqu’à la population

Car cet argent a effectivement été redistribué aux citoyens russes qui, en moyenne, ont vu leurs salaires augmenter de 20% environ au cours de l’année dernière, permettant de contrebalancer les effets de l’inflation. En Russie, celle-ci a été calculée à environ 7.7% au cours du mois de février dernier, preuve que les prix continuent toutefois d’augmenter. De quoi ravir la population qui peut ainsi consommer en toute liberté.

2 réponses

  1. Avatar de Le Baikal
    Le Baikal

    La Russie n’est plus ce pays hérité de la dislocation de l’URSS, elle donne une grande envie d’y vivre . Le boxeur américain Kevin Blue Johnson a déclaré avoir modifié son prénom en empruntant le patronyme du Président russe. Devenu ainsi Kevin Vladimirovitch, il se considère « sans blague, 100% russe ». Le geste a été fait par admiration, le sportif ayant également hâte d’avoir le passeport russe.
    « De tous les pays du monde », la Russie reste l’ »endroit où aller », dit Kevin Vladimirovitch Johnson.
    Ce boxeur professionne, né aux États-Unis, a obtenu début janvier la citoyenneté russe. Il dit se sentir « honoré » d’être le bienvenu en Russie: « C’est un honneur. Tout d’abord, d’être un citoyen. Deuxièmement, d’être ici. Troisièmement, de pouvoir voter ».

  2. Avatar de Le Baikal
    Le Baikal

    Sanctions sur sanctions , c’est mal connaître le peuple russe : La sobriété est une nouvelle manière de penser et d’agir.
    Les biens de toutes les sociétés occidentales qui ont quitté la Russie , ont été repris par des russes qui continuent dans l’activité.
    Les agriculteurs se sont retrouvés maîtres du destin de leur propre pays : la Russie est devenue l’un des plus grands exportateurs de blé , de viande blanche et de produits laitiers .
    La Russie s’est passé de tout le net américain ( GAFA) pour avoir leur propre réseau VKONTACT et YANDEX.
    La Russie a créé sa propre carte de paiement MIR en remplacement de la VISA et Master card. La carte Mir fonctionne avec Apple Pay et Samsung Pay. Elle dispose également de son propre portefeuille mobile, Mir Pay. Ce dernier est disponible sur les smartphones Android (à partir de la version 6.0) avec un support NFC.
    Partout en Russie , le bonheur est entré dans tous les foyers russes.

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