Les avions civils courent de graves dangers avec cette « nouvelle mode »

Photo unsplash

Ces dernières années, le secteur de l’aviation civile a connu de formidables avancées qui permettent aux voyageurs de se déplacer dans des conditions optimales. Équipés de technologie de dernière génération, les avions de transports civils offrent une véritable sécurité. Les pilotes sont assistés par des équipements de premier choix. Cependant, il peut y avoir un revers de la médaille.

Les technologies qui se trouvent sur les avions civils sont susceptibles d’être piratés ou brouillés toute chose qui peut les rendre inopérantes. De nombreux acteurs du secteur aéronautique international tire la sonnette d’alarme sur un phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur. De quoi s’agit-il ? D’après des sources concordantes, les fausses alertes collisions avec le sol sont devenus fréquentes et plusieurs pilotes ont rapporté ce genre de perturbations qui ont la possibilité de dérouter même les équipages les plus expérimentés.

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Lorsque l’avion est en vol, une alerte collision avec le sol retentit dans le cockpit alors que l’appareil est situé à haute altitude. D’après divers témoignages recueillis, ces fausses alertes collision surviennent généralement dans les zones de conflits. Dans ces zones à fort défi sécuritaire, il y a une recrudescence des faux signaux GPS qui trompent les systèmes de bord et désorientent les pilotes. Selon des investigations menées par l’AFP, ces perturbations sont signalées au niveau des régions proches de l’Ukraine, en Irak ou encore au niveau de la Méditerranée Orientale.

Dans un passé récent, les fausses alertes collisions étaient extrêmement rares. Généralement, les anomalies se limitaient à du brouillage. Cela empêchait d’accéder aux signaux des satellites de géolocalisation. Il semble que maintenant la menace a pris une tout autre ampleur. S’exprimant au micro de l’AFP, Thierry Oriol, pilote chevronné de Boeing 777 a déclaré que les avions qui sont confrontés à de fausses alertes collision reçoivent de fausses coordonnées, horaires et altitudes qui peuvent conduire à une catastrophe.

« Il y a eu des alarmes intempestives ordonnant de tirer au maximum sur le manche et de mettre la puissance à fond pour éviter un obstacle, alors que l’avion était en croisière et que de toute façon aucune montagne ne monte si haut » dira Thierry Oriol à l’AFP qui a pris exemple sur un vol au départ de Liban pour corroborer ses propos. Au niveau européen, des mesures sont prises dans le but de faire face à ce problème. Des mécanismes seront bientôt enclenchés pour prendre le taureau par les cornes. À l’heure actuelle, près de 3,7 vols sur 1.000 sont touchés par le phénomène de fausses alertes collision.

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