En cette semaine sainte, l’ancien président américain, Donald Trump, a surpris le public en annonçant le lancement d’un produit pour le moins inattendu sur son réseau social Truth Social : une Bible. Pour le leader républicain, la religion et le christianisme sont des piliers essentiels, des valeurs qu’il estime manquer cruellement à son pays.
Ce nouveau projet, baptisé « God Bless the USA Bible », s’inspire directement du célèbre tube de musique country « God Bless the USA » de Lee Greenwood, une figure conservatrice dont les chansons ont souvent accompagné les meetings de Trump. Avec ce partenariat, Trump souhaite renforcer les liens entre sa base électorale et la foi chrétienne, reprenant ainsi le slogan emblématique de ses campagnes présidentielles : « Rendez sa grandeur à l’Amérique ».
Dans une vidéo de trois minutes diffusée sur Truth Social, Trump exhorte ses partisans à se procurer cette Bible, affirmant qu’il s’agit de son livre préféré et qu’il en possède lui-même plusieurs exemplaires. Cette initiative ne manque pas de rappeler le geste controversé de Trump en 2020, lorsqu’il avait posé devant une église dégradée, une Bible à la main, après des manifestations antiracistes. Une action qui lui avait valu de vives critiques de la part de certains chefs religieux.
Bien que Trump ne soit pas directement impliqué dans la vente de la Bible, il en percevra des redevances, selon le New York Times. Une stratégie qui s’inscrit dans une logique de partenariat commercial, l’organisation responsable de la vente se félicitant d’être « la seule bible promue par Donald Trump ». Toutefois, elle assure que les recettes ne seront pas utilisées pour financer la campagne électorale du candidat républicain en vue de la prochaine présidentielle de novembre.
Cette annonce intervient dans un contexte judiciaire tendu pour l’ancien président. En effet, Trump est confronté à une caution de 175 millions de dollars dans le cadre d’un procès pour fraudes au sein de la Trump Organization. Une somme qui a été réduite de manière inattendue par la cour d’appel de l’État de New York, après une demande initiale bien plus élevée. Cette réduction de la caution vient soulager les craintes de Trump quant à un éventuel gel de ses comptes bancaires ou une saisie de ses biens immobiliers, y compris son emblématique gratte-ciel situé au 725 de la Cinquième Avenue à Manhattan.
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