L’Algérie, carrefour stratégique entre l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe, affirme son rôle économique et politique sur le continent africain. Avec des exportations atteignant la somme significative de 2,7 milliards de dollars vers le continent voisin, dont 650 millions de dollars hors hydrocarbures, l’Algérie s’impose comme un acteur majeur dans le panorama économique africain.
Cette annonce a été faite par le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, lors d’une conférence de presse conjointe à Alger, en présence de l’ancien président nigérian et président du Conseil consultatif de la Foire commerciale intra-africaine (IATF), M. Olusegun Obasanjo. Cet événement s’est déroulé à l’issue de la cérémonie de signature de la convention portant organisation par l’Algérie de la prochaine édition de l’IATF en 2025.
L’attribution de l’organisation de cet événement d’ampleur à l’Algérie témoigne de sa position prépondérante sur la scène économique africaine. Le ministre Zitouni a souligné que cette désignation découle non seulement de la stabilité politique et économique du pays, mais également de son engagement historique envers le continent africain. En effet, l‘Algérie, longtemps reconnue pour son soutien aux mouvements de libération en Afrique, poursuit aujourd’hui son implication à travers des projets d’infrastructures et de développement économique, ainsi que par l’ouverture de banques et de foires dans plusieurs pays africains.
La prochaine édition de l’IATF, qui se tiendra à Alger du 4 au 10 septembre 2025, promet d’être un rendez-vous incontournable, tant sur le plan économique que politique. Avec des infrastructures modernes et une capacité d’accueil en constante expansion, notamment grâce au projet d’extension du Palais des expositions, l’Algérie est résolument prête à accueillir cet événement d’envergure.
L’intervention de M. Obasanjo a également souligné l’importance cruciale de ces initiatives pour renforcer les échanges commerciaux intra-africains. À l’heure où la pandémie a mis en lumière la nécessité de réduire la dépendance extérieure, l’accélération de l’intégration du continent dans les chaînes de valeur économiques mondiales apparaît comme une priorité. Dans ce contexte, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) offre des opportunités considérables pour stimuler les échanges interafricains et consolider le potentiel économique du continent.
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