Afrique: ce titan arabe va investir un montant colossal dans un projet

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L’eau, ressource vitale par excellence, fait l’objet d’une attention particulière de la part des autorités sénégalaises. Dans cette optique, l’État du Sénégal a conclu un accord majeur avec l’entreprise saoudienne Acwa Power, pour la mise en place d’une usine de dessalement d’eau de mer sur la Grande-Côte. Un partenariat d’envergure qui s’est concrétisé par la signature d’un contrat historique évalué à 459 milliards de francs CFA.

Cet accord, qui s’inscrit dans le cadre d’une coopération multidimensionnelle entre la République du Sénégal et le Royaume d’Arabie Saoudite, revêt une importance capitale pour l’avenir de l’approvisionnement en eau dans la région. Cette initiative ambitieuse témoigne de l’engagement commun en faveur du développement durable et de la sécurité hydrique.

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La cérémonie de signature, qui s’est tenue en présence du président sénégalais Macky Sall et de l’ambassadeur saoudien à Dakar, Saad bin Abdallah Al-Nafaie, a marqué le début d’une nouvelle ère dans le domaine de la gestion de l’eau au Sénégal. En effet, ce projet d’envergure, dirigé par le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, en collaboration avec Charles Fall, Directeur général de la Sones, et Marco Arcelli, Président-directeur général d’Acwa Power, promet des retombées significatives pour le pays.

L’usine de dessalement de la Grande-Côte représente bien plus qu’un simple investissement financier. Avec une capacité finale de 400 000 mètres cubes par jour, répartie sur deux phases successives en 2027 et 2030, cette infrastructure contribuera de manière significative à répondre aux besoins croissants en eau potable de l’agglomération dakaroise, ainsi que des agglomérations avoisinantes de Thiès et de la Petite-Côte.

Cette initiative stratégique s’inscrit également dans une logique de préservation des ressources naturelles. En effet, en réduisant les prélèvements des nappes souterraines, l’usine de dessalement contribuera à limiter la menace d’intrusion du biseau salé dans la presqu’île dakaroise, préservant ainsi l’équilibre écologique de la région.

Au-delà de son impact sur l’environnement, ce projet revêt une dimension économique non négligeable. En mobilisant des investissements conséquents, il générera des emplois locaux et stimulera le développement économique de la région.

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Une réponse

  1. Avatar de Le Baikal
    Le Baikal

    Une vraie coopération Sud-Sud, B R À V Ô. !!!!!

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