Romaric Boco sera fixé sur son sort le 22 avril prochain. C’est du moins ce qu’il convient de retenir de la comparution de cet homme politique, membre du parti Bloc Républicain, devant la Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme (Criet). Le mis en cause a été arrêté suite à une plainte déposée par le ministre du Cadre de Vie, José Tonato. Ce dernier aurait reçu de l’accusé un message lui promettant qu’il serait mis aux arrêts dès 2026. Mais devant la Criet, l’homme politique connu pour ses prises de position à polémique a reconnu les faits et a également expliqué n’avoir pas l’intention de menacer le ministre.
Selon ses explications, l’objectif serait de le mettre au courant des irrégularités qui sont remarquées et dénoncées par les populations dans le cadre du dossier relatif à l’expropriation à Togbin. Il a présenté ses excuses et a fait savoir qu’il était désolé. Ses avocats ont par la suite souhaité qu’il soit mis en liberté provisoire pour des raisons de soins. Mais l’affaire a été renvoyée au 22 avril prochain. Rappelons que le mis en cause s’était illustré par le passé par ses nombreuses prises de position à polémique. Au cours des semaines ayant précédé son arrestation, il a multiplié les publications sur le dossier d’expropriation à Togbin.
On se rappelle qu’il a par ailleurs été désavoué par sa formation politique suite à un commentaire qu’il a fait sur une sortie médiatique du président Patrice Talon. Il avait ouvertement critiqué Patrice Talon suite à des déclarations qu’il avait faites lors d’un déplacement à l’intérieur du pays pour justifier le fait que « l’argent ne circule plus ». Mais le parti politique dont il est membre l’a très tôt recadré par le biais d’un communiqué. « Le Bloc Républicain ne se reconnaît pas dans les propos de Monsieur Romaric Boco, les condamne et juge sa démarche hypocrite », avait dénoncé le Bloc Républicain en son temps.
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