Chine: Xi Jinping adresse un message clair aux USA

(Selim Chtayti/AP/Sipa)

En Chine, les prises de parole américaines irritent de plus en plus le gouvernement et Xi Jinping. En effet, ce dernier, à l’occasion d’une rencontre avec Ma Ying-jeou, ancien président taïwanais (ayant officié entre 2008 et 2016), a affirmé que les ingérences extérieures n’avaient pas leur place et n’influeraient en rien sur la politique menée par le gouvernement chinois.

Xi Jinping est même allé plus loin, en affirmant que ces dernières ne pourraient, en rien, entraver la réunification entre la Chine continentale et l’île de Taïwan. Une menace à peine masquée, qui démontre une fois de plus que le président chinois a bien des vues sur Taipei. De là à envisager un passage à l’action des troupes armées de la République Populaire de Chine dans les jours, les semaines à venir ?

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L’ancien président Taïwanais souhaite un rapprochement avec la Chine

Cette sortie a eu lieu à l’occasion de la visite de Ma Ying-jeou, ancien président de Taïwan, en Chine. Une première depuis 2015. L’ancien dirigeant politique est un fervent défenseur d’un rapprochement entre Taipei et Pékin. Sa visite avait notamment pour objectif de réduire les tensions bilatérales, à l’heure où ces dernières n’ont jamais été aussi vives au point de susciter l’inquiétude en Occident.

Mais l’exécutif chinois n’en démord pas. En effet, aux yeux de Xi Jinping, les habitants des deux côtés du détroit de Taïwan sont absolument tous chinois. Une sortie qui ne manquera pas de susciter la colère d’une partie de la population de l’île pour qui Taïwan est totalement indépendante. Souhaitant se montrer rassurante, la Chine ne cesse toutefois d’appeler à une réunification “pacifique”, malgré les nombreux différends.

Pékin fustige les ingérences texérieures

Pékin a toutefois affirmé que la force militaire pourrait être employée, à terme, ajoutant que toutes les ingérences extérieures observées représentaient un risque de déstabilisation dans la région. Une manière de pointer du doigt les États-Unis et les livraisons d’armes effectuées de manière récurrente, Washington s’étant imposé comme étant le plus fidèle des soutiens aux décideurs de cette région sous tensions.

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