Energies renouvelables: l’Afrique réalise une performance en 10 ans, mais…

(Photo DR)

Face à l’urgence du réchauffement climatique, les énergies renouvelables s’imposent comme une solution incontournable. Leur rôle est crucial pour atténuer les effets dévastateurs des changements climatiques, grâce à leur capacité à réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre.

L’Afrique, malgré un potentiel immense en matière d’énergies vertes, a longtemps figuré parmi les régions les moins avancées dans ce domaine. Toutefois, les dix dernières années ont marqué un tournant décisif, avec un développement notable des capacités de production d’énergies renouvelables sur le continent, notamment grâce à des avancées significatives dans les secteurs de l’éolien, de l’hydroélectricité, de la géothermie, et surtout du solaire.

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Les données récentes de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) révèlent que les capacités de production d’énergies renouvelables en Afrique ont atteint 62 GW, représentant désormais près d’un quart de la production électrique continentale. Cette croissance est illustrée par une augmentation de la capacité éolienne par 3,5 et du solaire par 8, ainsi qu’un quadruplement des installations hors réseau.

Cependant, ces avancées ne doivent pas occulter le fait que l’Afrique contribue à hauteur de seulement 2% aux capacités mondiales en matière d’énergies renouvelables, avec une répartition inégale des ressources entre les pays. La majeure partie de cette capacité est concentrée dans quelques pays (5 au total à savoir l’Afrique du Sud, l’Éthiopie, le Maroc, l’Angola et l’Égypte). Comme le rappelle RFI, certains pays comme le Burkina Faso et le Niger ont vu la part des énergies renouvelables dans leur mix électrique augmenter de manière significative.

En dépit de progrès notables dans l’adoption des énergies renouvelables, l’Afrique fait face à d’importants défis. La distribution inégale des capacités renouvelables et la part relativement faible du continent dans le total mondial soulignent l’impératif d’un engagement plus fort à tous les niveaux, afin de maximiser le potentiel des énergies vertes en Afrique.

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