La France veut rechercher de l’uranium sur la Lune

GETTY IMAGES / ISTOCKPHOTO

La Lune fascine. Que ce soit côté chinois, japonais, indien, russe ou encore américain, de nombreuses nations nourrissent d’importantes ambitions en matière de conquête spatiale. C’est aussi le cas de la France ! D’ailleurs, l’Hexagone a confirmé qu’une mission d’un tout nouveau genre allait bientôt voir le jour.

Cette mission, en collaboration entre le Cnes (Centre national d’études spatiales) et le CNSA (agence spatiale chinoise) permettra d’envoyer un nouvel instrument sur la face cachée de la Lune, à savoir un détecteur de gaz. Ce dernier a été entièrement développé par les chercheurs de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie, situé dans la ville de Toulouse.

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La France annonce un projet sur la Lune

Il a été pensé, imaginé et développé en l’espace de trois années seulement. En temps normal, il faut compter 5 à 10 ans pour qu’un tel équipement soit mis sur pied. Pour autant, les chercheurs français et chinois, qui se seront penchés sur le sujet, auront réussi le défi qu’ils s’étaient fixés, permettant ainsi d’envoyer dans le cratère Apollo (situé dans le bassin d’Aitken), leur nouveau-né.

Baptisé Dorn, ce détecteur devra déterminer si du radon se trouve dans les sols de la lune. Il s’agit d’un gaz qui se créer à la suite de la désintégration de l’uranium 238. Il se libère des profondeurs de là où il se trouve, en s’échappant grâce à de mini-secousses. Au bout de cinq jours, le radon libéré se transforme ensuite en polonium. Ce sont ces gaz que Dorn sera chargé de détecter.

Une opération rapide mais nécessaire

L’opération sera toutefois expresse. Elle ne permettra pas une analyse extrêmement poussée des sols lunaires. En effet, Dorn sera envoyé via Chang’e 6, fusée chinoise, qui restera du côté de la Lune, 48 heures au grand maximum. Le temps d’être déchargé puis remonté à bord, le détecteur de gaz devrait être opérationnel une trentaine d’heures, tout au plus.

Une réponse

  1. Avatar de Avouhan
    Avouhan

    Diantre pourquoi aller chercher de l’uranium sur la lune 🌒 ? Pour quel coût ?
    il existe des mines d’uranium en France et exploitées jusqu’au début des années 60. Elles ont toutes été fermées au profit des mines d’uranium du Niger plus facile d’accès et exploitées à ciel ouvert par une population autochtone dont l’exploitant principal les sociétés Françaises successives ne soucient guère de l’état de santé des travailleurs et de leurs familles ni des risques environnementaux au Niger et sur les pays voisins du Niger.
    A chaque fois que les scandales sanitaires éclatent la société française exploitante change de raison sociale (entendez « Appellation ») avec de nouvelles promesses.
    Ainsi on est passé de la Cogema à la Framatome puis à Areva aujourd’hui revisité Orano.
    A suivre.

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