Alors qu’il est supposé aider et accompagner les nations dans leur bon développement économique, le Fonds Monétaire International (FMI) participerait en fait… À creuser les inégalités au sein même des pays les plus pauvres. C’est en tout cas ce qu’affirme un récent rapport publié par Oxfam, pour qui les programmes d’aide de cette instance hautement importante n’ont pas les effets escomptés.
Selon le rapport de l’ONG, les inégalités salariales au sein des pays les plus pauvres ont explosé de près de 60% sous l’égide du FMI, mais aussi de la Banque Mondiale. Sur les 106 pays actuellement ciblés par des programmes d’aide, 64 sont directement concernés par cette hausse des écarts de revenus. Dans certains pays, comme au Mozambique, au Honduras ou au Ghana, les écarts sont même devenus “particulièrement élevés”.
Le FMI participerait à creuser les inégalités
Selon l’ONG Oxfam, l’idée initiale du FMI est la bonne. Mais dans les faits, FMI comme BM soutiennent des politiques qui participent à creuser davantage ces écarts. Les populations les plus pauvres est la première ciblée par les coupes dans le budget. Santé, éducation ou transport, les plus fragiles sont directement impactés, au contraire de la classe aisée ou moyenne haute.
Pour autant, FMI comme Banque Mondiale ont les clés en main pour agir et avancer dans le bon sens. Un récent accord signé par la BM promet de considérablement réduire les inégalités. Une grande première en l’espace de 80 ans. Celle-ci, pour aller en ce sens, doit toutefois octroyer certains de ses prêts aux pays les plus pauvres, de façon à leur permettre de réduire leur dette et de développer les infrastructures.
Les familles les plus pauvres, en première ligne
En effet, les dépenses publiques se sont imposées comme nécessaires, presque vitales, pour répondre aux besoins des individus, notamment à l’heure où le monde vacille. Sous tension, à cause notamment des nombreux conflits dans lesquels de nombreux pays sont engagés, les pays pauvres doivent aussi faire face à l’inflation, aux taux d’intérêt qui augmentent, etc… Or, en situation de crise, les coupes budgétaires dans le public sont souvent privilégiées, de même qu’une hausse des impôts.
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