Pour l’OTAN, la Russie, la Chine, la Corée du Nord et l’Iran renforcent leur alliance

Jens Stoltenberg - OTAN (AFP)

La guerre en Ukraine a atteint un nouveau seuil critique, selon les récents développements rapportés par Kiev. L’armée ukrainienne fait face à des défis majeurs dans l’est et le sud du pays, où les forces russes, après avoir pris le contrôle de la ville d’Avdiïvka, intensifient leurs offensives. Le président Volodymyr Zelensky décrit la situation actuelle comme « extrêmement difficile« , soulignant l’impact significatif du retard de l’aide occidentale et le besoin criant d’Ukraine en matière d’artillerie, de défense antiaérienne et d’armes à longue portée. Cette escalade survient dans un contexte de tensions exacerbées et de soutien international fluctuant, avec une érosion de la solidarité envers l’Ukraine. Sur le front, les soldats russes ont consolidé leur position en s’emparant d’Avdiïvka, marquant ainsi leur premier gain territorial significatif depuis la prise de Bakhmout en mai 2023, et poursuivent leurs avancées dans des zones clés, malgré les résistances et les contre-offensives des forces ukrainiennes.

Consolidation des alliances russes alors que le soutien occidental envers l’Ukraine s’érode

Le paysage géopolitique mondial connaît une période de tensions accrues, marquée par l’émergence d’alliances entre différentes puissances étatiques. Selon Jens Stoltenberg, chef de l’OTAN, cité dans une interview par la BBC, un regroupement d’États qualifiés d’“autoritaires” par l’OTAN, comprenant la Russie, l’Iran, la Chine et la Corée du Nord, renforce sa collaboration contre ce que l’organisation considère comme les démocraties occidentales. Cette dynamique complexe soulève des questions sur la sécurité internationale et les équilibres de pouvoir.

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Les tensions internationales semblent s’accentuer, avec une alliance “autoritaire” de plus en plus unie contre les démocraties occidentales, selon les avertissements de Jens Stoltenberg, chef de l’OTAN. Dans une entrevue accordée à la BBC et diffusée lors de l’émission “Sunday With Laura Kuenssberg”, Stoltenberg a souligné l’alignement croissant de la Russie, de l’Iran, de la Chine et de la Corée du Nord.

L’OTAN, qui célèbre cette année son 75e anniversaire, se trouve à un tournant critique de son histoire, selon Stoltenberg. Le monde est devenu “beaucoup plus dangereux, beaucoup plus imprévisible et beaucoup plus violent”. Il a révélé que la Chine soutenait l’économie de guerre russe en fournissant des composants clés à son industrie de la défense, tandis que Moscou, en échange, hypothéquait son avenir à Pékin. Cette interdépendance souligne la nature symbiotique de ces alliances autoritaires.

Dans cet échiquier géopolitique complexe, Stoltenberg a également mentionné le soutien technologique de la Russie à l’Iran et à la Corée du Nord en échange de munitions et d’équipement militaire. Cela révèle une stratégie coordonnée entre ces nations visant à contrecarrer l’influence occidentale.

Face à cette montée en puissance des alliances autoritaires, Stoltenberg a insisté sur l’importance pour l’OTAN de collaborer avec d’autres nations au-delà de sa géographie traditionnelle, telles que le Japon et la Corée du Sud, pour contrer cette menace grandissante. Il a exprimé sa confiance dans le fait que les alliés de l’OTAN parviendraient à un accord sur un financement à long terme pour l’Ukraine d’ici juillet, malgré certaines hésitations exprimées cette semaine.

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Le soutien à long terme de l’Ukraine est jugé vital, non seulement pour répondre aux besoins immédiats mais aussi pour rebâtir le pays après le conflit. Stoltenberg a souligné la nécessité de préparer l’Ukraine à se défendre contre de futures agressions, même si cela implique des compromis difficiles de la part de Kyiv.

Cette situation internationale complexe nécessite une réflexion approfondie de la part des dirigeants occidentaux. Les décisions prises à Washington, Bruxelles et Londres, mais aussi à Moscou, Pékin, Téhéran et Pyongyang, ont un impact direct sur les conflits en cours, y compris en Ukraine et au Moyen-Orient.

La récente intervention de Jens Stoltenberg met en lumière les défis diplomatiques et les alliances stratégiques qui se dessinent sur la scène mondiale, rappelant aux démocraties occidentales l’importance de rester vigilantes et unies face à ces évolutions.

3 réponses

  1. Avatar de PY
    PY

    Le Baikal la ferme lèche bottes de poutine avec ta propagande. A vivre en Corée du Nord, Iran où les 2 autres pays tu vas y goûter Imbecile!!!!

  2. Avatar de Le Baikal
    Le Baikal

    Témoignages de citoyens venus des pays démocrates vers la Russie autocrate:
    – L’Italienne Ilaria, qui a rendu visite à son petit ami russe à Novossibirsk, en Sibérie, plaisante que la seule chose qui lui a déplu est la nécessité de devoir quitter ce pays. « J’ai visité de nombreux pays et je peux confirmer que les Russes sont juste extraordinaires ! », assure-t-elle, ajoutant que, malgré son russe limité, les habitants étaient désireux de lui venir en aide.
    – L’Américaine Rachael Westan, qui a visité pour la première fois Moscou en 2023, partage aussi son opinion. Elle explique que le pays s’est avéré être très différent de l’image véhiculée par la presse. Elle n’a pas tardé à constater que Moscou était une ville très sûre, et tout s’est très bien passé.
    Elle s’est servie aussi bien de transports en commun que de taxis lors de ses déplacements en ville et s’est sentie en sécurité. Ce qui l’a particulièrement étonnée, c’est le calme du métro de Moscou .
    – Ari, du Brésil, constate, de son côté, que depuis sa toute première visite du pays, en 2011, beaucoup d’importants changements ont eu lieu. Elle constate que la nation devient encore plus ouverte aux étrangers.
    « Avant, ils étaient plus froids et plus réservés. Ces derniers temps, je trouve qu’ils s’ouvrent davantage et deviennent plus conviviaux », partage-t-elle.
    Un ensemble de réponses à monsieur OTAN .

  3. Avatar de Le Baikal
    Le Baikal

    Que veut dire : les démocraties occidentales ? Pays où ensemble de pays qui font fi de la volonté populaire . Les gouvernants décident et agissent à leur guise selon leurs intérêts et non les intérêts des peuples.
    L’autre camp dénommé  » autoritaire » où les peuples disposent de tous les besoins de bien être , de sante et de securite , camp où les peuples font entière confiance â leurs dirigeants.

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