Pour ne pas rater son avion, il donne une fausse alerte à la bombe et est condamné

Photo de Aleksei Zaitcev - Unsplash

À l’heure où la tension est à son comble, notamment en France, où le niveau d’alerte terroriste est son paroxysme, certaines justifications ne passent absolument pas. C’est le cas de cet homme qui a inventé une fausse histoire de bombe pour être sûr de ne pas rater son vol.

C’est une histoire assez surprenante. En effet, face au retard, certaines personnes font preuve d’imagination pour être sûres d’arriver en temps et en heure à un rendez-vous, que ce soit dans un cadre professionnel ou personnel. C’est notamment le cas de ce voyageur français qui était sur le point de rater son avion, qui devait partie depuis l’aéroport Saint-Exupéry, dans la ville de Lyon.

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Prêt à tout pour ne pas rater son vol

En effet, pour le retarder et être sûr de pouvoir monter dedans, ce dernier a affirmé qu’une bombe se trouvait à bord de l’appareil. L’appareil, qui devait rejoindre Helsinki, en Finlande, n’était donc pas parti. Une histoire totalement inventée, au cours de laquelle l’individu assurait être sous la menace d’un terroriste. Naturellement, cela n’a pas du tout fait rire. En effet, la France se trouve actuellement en alerte terroriste maximale.

Rapidement, une équipe de déminage a ainsi été dépêchée sur place afin de faire évacuer l’avion et le fouiller dans le but de le sécuriser. Mais très vite, les forces de l’ordre se sont rendues à l’évidence : il n’y avait à bord de l’appareil, absolument rien. Le vol, retardé en tout premier lieu a ensuite été annulé. L’individu ayant passé le coup de téléphone a rapidement été identifié avant d’être interpellé par la police française.

La justice condamne l’individu

Connu des forces de l’ordre pour des faits d’ivresse, ce dernier a été condamné le 11 avril dernier pour « communication d’une fausse accusation de nature à compromettre sciemment la sécurité d’un aéronef en vol ou d’un navire ». Lui ont été infligés 10 mois de prison (avec sursis) ainsi qu’une amende de 10.000 euros, qu’il devra directement régler à la compagnie aérienne Lufthansa.

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