Poutine lance une alerte en direction de l’Afrique

En 2019, le monde a été frappé de plein fouet par la pandémie du coronavirus. La maladie a ébranlé l’ensemble des systèmes sanitaires du monde. L’Afrique fut le continent qui a connu le moins lourd bilan. Dans les autres contrées du monde, les morts se comptaient par milliers et le nombre de personnes contaminé a atteint des sommets vertigineux. Depuis lors, les experts en santé indiquent qu’il faut que l’humanité adopte des stratégies pour se prémunir d’autres pandémies et épidémies.

Les experts sont formels sur le fait qu’il y aura une recrudescence des épidémies dans les années à venir. Durant la conférence internationale russo-africaine sur la lutte contre les maladies infectieuses, le président Vladimir Poutine a fait des analyses chocs. Le chef du Kremlin a déclaré que l’Afrique est vulnérable face aux risques d’apparition de nouvelles épidémies.

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D’après Poutine, l’Afrique doit se donner les moyens de protéger sa population contre ces types de maladies. Au cours de la conférence, le président russe a notifié que le continent africain doit accélérer le développement du potentiel médical, scientifique et technologique afin de faire face aux défis qui se profilent à l’horizon. Le dirigeant russe dira que son pays se tient prêt à accompagner l’Afrique dans ce processus.

En 2023, la Russie a lancé le programme d’assistance aux pays africains dans le domaine du bien-être sanitaire et épidémiologique. Poutine entend renforcer davantage ce programme afin qu’il puisse apporter une véritable plus-value au continent. Concrètement, que contient ce programme ? Il y a la fourniture de dix laboratoires mobiles d’un haut niveau de protection biologique, la formation de plus de 350 spécialistes africains, ainsi qu’une série de recherches scientifiques conjointes.

Vladimir Poutine a échangé durant des heures avec des sommités africaines du domaine de la santé. Cette initiative est à saluer, mais il faut que l’Afrique commence à développer ses propres mécanismes pour assurer la santé de sa population. Ici, c’est la Russie qui va mobiliser ses propres financements et son expertise pour relever un défi précis. C’est vrai qu’une série de recherches scientifiques conjointes est prévue, mais l’Afrique doit se donner les moyens d’aller au-delà.

Comme le stipule le programme d’assistance, les 350 spécialistes africains seront formés par l’État russe. À moyen terme, l’Afrique, qui compte une cinquantaine d’États, doit développer des stratégies audacieuses pour mettre en place un institut panafricain de recherche de renommée internationale pour faire face à ses défis sanitaires. Le continent dispose d’experts de grande qualité et ils ont juste besoin d’un environnement optimal pour déployer leur talent. Avec une bonne vision et une stratégie de mobilisation des ressources financières, l’Afrique peut y arriver.

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Une réponse

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    « l’Afrique est vulnérable face aux risques d’apparition de nouvelles épidémies » La Chine aussi, la Russie de même (dégel du permafrost dans lequel on retrouve des mammouths entiers), etc…

    A part ça, la pluie mouille, et le Soleil donne l’air moins c… aux gens

    \\\\.///
    (@_@)

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