La région du Sahel, récemment marquée par des bouleversements politiques à travers des coups d’État dans plusieurs de ses pays, est aujourd’hui le théâtre d’initiatives diplomatiques visant à forger un avenir commun plus stable et prospère. Seydou Diakité, rapportant les faits le 28 mars 2024, a mis en lumière une vidéoconférence internationale à Bamako réunissant les délégués du Mali, du Niger, du Burkina Faso, du Togo et du Tchad, abordant des problématiques cruciales pour les habitants du Sahel.
L’événement, axé sur la “diplomatie publique”, a permis de discuter des enjeux majeurs tels que la sécurité, la santé, et l’accès à l’éducation et à l’eau potable, illustrant l’urgence de répondre aux besoins fondamentaux des populations. Les discussions ont également porté sur l’impact de la sortie de la CEDEAO et les répercussions de l’alliance entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali sur leurs citoyens, mettant en avant la nécessité d’aborder en priorité certaines problématiques sociales.
Un point saillant des échanges a été la question de la migration vers l’Occident, soulignant l’importance de créer des conditions favorables pour décourager cette tendance. Les représentants ont examiné le rôle potentiel de l’Alliance des États du Sahel (AES) dans divers secteurs, en envisageant comment cette organisation pourrait contribuer à améliorer la sécurité et le bien-être dans la région.
Au terme de cette conférence, les participants ont réaffirmé leur soutien aux autorités de transition dans les pays concernés et ont souligné le rôle prometteur de l’AES comme protecteur des intérêts des populations et vecteur de développement. Ils ont également mis en avant l’importance de la sécurité et de l’amélioration des conditions de vie comme axes principaux de développement pour les États membres.
Les discussions ont révélé les défis actuels tels que la menace terroriste, les pénuries alimentaires et en eau, ainsi que les crises énergétiques et éducatives. Les participants ont conclu que la coopération et le partage des ressources et expertises entre les États pourraient contribuer significativement à surmonter ces obstacles.
En somme, cette vidéoconférence a offert une plateforme précieuse pour les pays du Sahel, leur permettant d’envisager des solutions collectives aux défis régionaux, sans dépendre exclusivement de l’aide occidentale, qui jusqu’à présent, n’a pas apporté de solutions concrètes aux problèmes urgents des populations de ces nations.
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