Tensions entre Samuel Eto’o et la CAF: les derniers rebondissements

Au cœur d’une polémique qui agite le monde du football africain, Samuel Eto’o, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) et ex-gloire du FC Barcelone, fait face à des accusations sérieuses de la part de la Confédération Africaine de Football (CAF). La controverse a éclaté suite à des allégations de matchs truqués, déclenchées par la diffusion d’un enregistrement audio où Eto’o serait en conversation avec un président de club. Malgré l’absence de preuves flagrantes de malversations dans cet enregistrement, la CAF a ouvert une enquête.

La défense d’Eto’o, menée par ses avocats, a riposté en accusant le secrétaire général de la CAF, Véron Mosengo-Omba, de lancer cette enquête dans le but de nuire à la réputation d’Eto’o. Ils ont porté l’affaire devant la FIFA, invoquant une campagne de diffamation et un abus de pouvoir. Le camp d’Eto’o s’est plaint de l’absence de coopération de la CAF pour fixer une date d’audience, ce qui soulève des doutes sur la conformité aux procédures réglementaires.

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Dans ce climat tendu, Patrice Motsepe, le président de la CAF, a pris position lors d’une interview avec France 24, affirmant clairement que « Personne, à commencer par moi, n’est au-dessus de la loi ». Cette déclaration vise à renforcer la légitimité de l’enquête en cours contre Eto’o, soulignant l’engagement de la CAF à mener des investigations équitables et conformes aux règles.

L’affaire survient dans un contexte déjà difficile pour Eto’o, qui avait essayé de quitter son poste à la FECAFOOT après l’échec de son équipe à la Coupe d’Afrique des Nations. Cependant, son offre de démission a été refusée, et il continue de faire face à des défis significatifs, notamment un conflit avec le ministère des Sports du Cameroun, qui a imposé un changement d’entraîneur sans consulter la FECAFOOT.

Motsepe a également discuté des progrès et des défis de la CAF sous sa direction, notamment l’amélioration de la gouvernance et l’utilisation des fonds, ainsi que des ambitions pour le futur du football africain, incluant le souhait de voir un pays africain remporter la Coupe du monde.

Le dénouement de cette affaire pourrait avoir des répercussions profondes, non seulement pour la carrière d’Eto’o mais également pour la gouvernance du football africain. La communauté du football attend avec impatience l’audience de la FIFA, prévue pour mercredi, qui pourrait clarifier de nombreuses questions et déterminer l’avenir d’Eto’o au sein de la FECAFOOT.

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