Les forces du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont mené une série d’opérations militaires conjointes dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Le 14 avril 2024, une opération a été rapportée pour avoir ciblé et détruit des groupes terroristes ainsi que leur équipement dans la région. À en croire les autorités, cette opération a été facilitée par l’utilisation efficace de l’aviation militaire qui a identifié des véhicules ennemis en mouvement.
Précédemment, le 10 avril, une autre intervention similaire avait eu lieu dans la zone de Amalawlaw, près de Labbezanga. L’opération a résulté en la destruction d’un dépôt logistique clé et la neutralisation de plusieurs combattants. Ces opérations montrent une intensification des activités militaires visant à déstabiliser les réseaux terroristes dans cette région frontalière.
Le 13 avril, des frappes ont également été effectuées à Hourara et à Douna, affectant directement les capacités opérationnelles des groupes armés grâce à la destruction de bases logistiques importantes et de matériel de guerre selon les responsables
Une stratégie de l’Alliance
Selon les autorités, ces actions s’inscrivent dans le cadre de la stratégie de l’Alliance des États du Sahel (AES), établie en février lors d’une réunion à Niamey, qui vise à coordonner les efforts de sécurité des trois pays. L’AES, sous la direction du général Moussa Salaou Barmou, a annoncé l’objectif de cette initiative comme étant la stabilisation de la zone des trois frontières grâce à une « sécurité partagée ».
Les opérations du 10 au 14 avril illustrent l’application pratique de cette stratégie de l’AES. Ces réussites si elles sont avérées sur le terrain sont décrites par les forces armées comme étant cruciales pour contrer la menace constante des groupes terroristes dans la région. Toutefois, l’efficacité à long terme de ces opérations conjointes et de la coopération régionale reste un sujet d’observation et d’analyse si une stratégie de réinsertion ou de limitations des recrutements dans les milieux djihadistes.
Ainsi, les activités militaires récentes entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger montrent une collaboration accrue qui pourrait jouer un rôle déterminant dans les efforts de sécurisation de la région du Sahel, une zone qui continue de faire face à de graves défis sécuritaires.
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