«The Line» : douche froide pour l’Arabie Saoudite qui court après… la Chine

Photo : DR

The Line, un projet visionnaire d’une ville futuriste s’étendant sur 170 kilomètres en plein désert d’Arabie Saoudite, était prévu pour révolutionner la notion d’urbanisme. Financé par les revenus pétroliers du royaume, ce mégaprojet ambitionnait d’héberger neuf millions de personnes dans un espace où voitures et émissions carbones seraient absentes. Sa construction, initiée par le prince héritier Mohammed ben Salmane, devait coûter près de 500 milliards de dollars.

Cependant, selon Bloomberg, The Line fait face à d’importants retards et à une réduction significative de ses ambitions. Alors que la ville était censée accueillir 1,5 million de résidents d’ici 2030, les projections ont été révisées à seulement 300 000 habitants. De plus, sur les 170 kilomètres prévus, seuls 2,4 kilomètres seraient prêts pour cette échéance, marquant un ralentissement notable du chantier.

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Ce coup de frein a eu des répercussions immédiates sur le terrain. Des licenciements ont été rapportés parmi les ouvriers du chantier, tandis que les représentants de Neom, la compagnie derrière le projet, et du Fond d’investissement public, qui finance l’initiative, restent silencieux face aux demandes de clarification. Ce silence ne fait qu’alimenter les spéculations autour de la viabilité du projet.

À la recherche d’investisseurs… chinois

En parallèle, les promoteurs de Neom ont tenté de susciter l’intérêt des investisseurs chinois lors d’une tournée incluant Pékin, Shanghai et Hong Kong. L’exposition à Hong Kong visait à démystifier le projet, mais les réactions du public et des investisseurs sont restées tièdes. Les questions demeurent, notamment sur la faisabilité d’un tel projet dans un contexte de réalités économiques et écologiques pressantes.

L’ambition initiale de The Line, de transformer radicalement l’urbanisme et d’atteindre une autonomie complète des énergies fossiles, semble désormais un horizon lointain. Les ajustements d’ampleur du projet soulèvent des interrogations sur l’engagement de l’Arabie Saoudite envers ses objectifs de diversification économique, tels que formulés dans sa Vision 2030.

Face à ces défis, l’Arabie Saoudite continue de chercher des capitaux étrangers pour soutenir ses vastes ambitions. Toutefois, l’attractivité de The Line et d’autres projets pharaoniques peut être compromise sans avancées concrètes et sans une transparence accrue. Le royaume se trouve ainsi à un carrefour, entre la poursuite de ses objectifs de développement ambitieux et la nécessité d’adopter des stratégies plus réalistes face aux défis du développement durable et de l’investissement international.

3 réponses

  1. Avatar de Gonzales
    Gonzales

    beaucoup d’argent mal géré

  2. Avatar de Cece
    Cece

    500 milliards de dollars pour faire un dubai en plein désert. Et quelques rations françaises balancées par avions jordaniens à 2 millions d’affamés à Gaza. Ce sont les gardiens des lieux saints de l’islam. Putain de bédouins.

    1. Avatar de GHENNA Abdallah
      GHENNA Abdallah

      Bédouins vivant en dehors de la civilisation humaine et en dehors de l’histoire, avec toutes les richesses , leurs ambitions restent otages de leur inculture et sur une ridicule concurrence entre eux sur celui qui construit la plus haute tour, alors que en réalité ils sont incapables de construire par eux-mêmes, une maisonnette sans l’ingénierie et la main d’œuvre étrangères.

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