Ce lundi 6 mai, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a autorisé une mise en liberté provisoire pour Romaric Boco. Le mis en cause était poursuivi dans le cadre d’un dossier qui l’oppose au ministre Cadre de vie. La caution qu’il devra verser est fixée à 2 millions de FCFA. La demande avait été introduite par l’avocat il y a quelques semaines. Notons qu’avant la décision finale, le substitut du procureur spécial avait proposé un cautionnement de 5 millions de FCFA.
Le mis en cause était poursuivi pour « harcèlement par le biais d’une communication électronique ». Devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), il avait reconnu les faits qui lui étaient reprochés et a plaidé coupable. Il serait disposé à présenter ses excuses au ministre Didier Tonato. Sa mise aux arrêts est intervenue dans la matinée du lundi 8 avril et une perquisition a été menée à son domicile. Récemment, l’homme politique avait fait parler de lui avec des publications sur le dossier d’expropriation à Togbin. Candidat sur la liste du Bloc Républicain lors des dernières élections, il a souvent été au cœur de polémiques. Avant sa mise en liberté, la décision avait été reportée à plusieurs reprises.
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