Au Maghreb, certaines nations sont connues pour être pauvres en eau. C’est notamment le cas de l’Algérie, qui est classée comme étant l’une des nations les moins bien pourvues en la matière, selon les critères émis par la Banque mondiale. Or, il est aujourd’hui devenu essentiel de trouver des solutions.
L’Algérie, futur leader mondial du dessalement d’eau ? En effet, depuis quelques années, Alger investit massivement dans le développement de nouvelles infrastructures qui lui permettront de répondre à la demande en eau potable de ses citoyens, au cours des prochaines années. Le réchauffement climatique couplé à une hausse de la population implique de devoir trouver des solutions efficaces et pérennes, rapidement.
L’Algérie développe ses capacités de dessalement
Ainsi, les nouvelles usines et les plans de développement prévus d’ici à la fin de cette année 2024 pourraient permettre à l’Algérie de produire 3.7 millions de mètres cubes d’eau dessalée pour sa population. Au total, cela représente 42% des besoins de sa population, actuellement estimée à environ 47 millions d’habitants. Un plan nécessaire, mais qui s’est avéré très coûteux.
En effet, pour répondre aux besoins d’une population qui doit tout naturellement boire, l’Algérie a d’ores et déjà investi 2.1 milliards de dollars dans des infrastructures de dessalement et pourrait réinvestir 2.4 milliards dans les années à venir pour consolider, développer et renforcer ses capacités en désalinisation. Une information récemment confirmée par Taha Derbal, ministre des Ressources en eau.
De grandes ambitions
D’ici à la fin de l’année, ce sont cinq nouvelles usines de traitement et de désalinisation qui devraient ouvrir, tandis que sept autres sont attendues d’ici à la fin de la décennie. D’ici à 2030, ces multiples ouvertures pourraient d’ailleurs permettre à l’Algérie de considérablement renforcer ses capacités de production d’eau potable, en les portant à 5.6 millions de mètres cubes, par jour.
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