Il y a quelques jours, le procureur général de Cour Pénale Internationale (CPI) demandait à ce qu’un mandat d’arrêt soit émis contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou et certains des hauts dignitaires du Hamas. Une demande qui a suscité la colère d’une partie des soutiens à Israël.
Après cette annonce, c’est au tour de la Cour internationale de Justice (CIJ) de se prononcer en faveur d’un arrêt des opérations, notamment de l’offensive militaire israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gazah où se trouvent des centaines de milliers de civils. Un camouflet de plus, qui accentue la pression sur Israël, afin qu’un accord soit trouvé sous peu pour une trêve.
La CIJ interpelle le gouvenrmeent israélien
Dans le texte, la Cour internationale de Justice, siégeant à La Haye, aux Pays-Bas, invite Israël à stopper dans les délais les plus brefs, son action à Rafah ainsi que toutes autres opérations dans ce même gouvernorat, pouvant impacter d’importants dégâts aux populations civiles ainsi qu’aux infrastructures qui permettent à ces derniers de pouvoir continuer à vivre de manière décente.
En outre, cette même Cour internationale de Justice a invité Israël à maintenir le passage d’aide humanitaire ouvert à Rafah, et ce, sans y imposer quelconque restriction. Ce passage est l’un des seuls corridors qui permettent aux populations locales de recevoir un peu de nourriture, d’eau et de médicaments alors que les combats engagés sur place sont de plus en plus lourds, impactant.
Une réunion prévue entre Netanyahou et ses ministres
Enfin, la CIJ a appelé à ce que le Hamas et l’ensemble de ses soutiens, armés, libèrent sans délai les otages qui sont retenus sur place, depuis le 7 octobre dernier. Des demandes qui sont juridiquement contraignantes (d’ailleurs, une réunion est prévue entre Benjamin Netanyahou et ses proches ministres), même s’il n’existe, à l’heure actuelle, aucun moyen pour la CIJ de les faire respecter à la lettre.
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