Maghreb: ce puissant membre des BRICS décroche deux contrats

Photo: DR

L’Algérie continue d’ouvrir ses portes aux investissements étrangers dans le secteur minier, et cette fois-ci, c’est le géant chinois Sinosteel qui est à l’honneur. Après avoir dominé le secteur du BTP au cours des années 2000, la Chine consolide sa présence en Algérie avec la conclusion de deux contrats majeurs pour la construction d’usines dans le domaine des mines.

Jeudi dernier, lors d’une cérémonie officielle à Alger commémorant le 58e anniversaire de la nationalisation des mines et le 57e anniversaire de la Sonarem, l’Algérie a annoncé la conclusion de trois accords avec des entreprises chinoises et turques pour l’exploitation de ses ressources minières.

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Le premier accord, supervisé par le ministère de l’Énergie et des Mines, a été signé entre Feraal, filiale du groupe public Sonarem, et le géant public chinois Sinosteel. Il porte sur la construction d’une usine de pré-traitement du minerai de fer de Gara Djebilet à Tindouf. Cette usine, d’une capacité de quatre millions de tonnes, représente un investissement significatif dans le développement de l’industrie minière algérienne.

Le deuxième accord a été conclu entre l’entreprise turque Tosyali et la société Feraal pour la création d’une usine de production de concentré du minerai de fer à Toumiat, dans la wilaya de Béchar. Avec une capacité de production d’un million de tonnes par an, cette usine renforcera davantage le potentiel minier de l’Algérie.

Enfin, le troisième accord concerne l’exploitation du gisement de zinc et de plomb d’Amizour, avec la construction d’une mine souterraine d’une capacité de 170 000 tonnes de zinc par an et 30 000 tonnes de plomb par an. Cette collaboration entre la société algéro-australienne West Mediterranean Zinc et Sinosteel ouvre de nouvelles perspectives pour l’exploitation des ressources minérales du pays.

Ces accords marquent une étape importante dans le développement du secteur minier algérien et témoignent de la confiance croissante des investisseurs étrangers dans le potentiel minéral du pays. Selon Mohamed Sakhr Haram, PDG de la Sonarem, l’exploitation prochaine des gisements de barytine de Béni Abbès et de manganèse de Béchar devrait permettre à l’Algérie d’atteindre un chiffre d’affaires de cinq milliards de dollars.

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La mise en œuvre de ces projets contribuera non seulement à renforcer l’économie nationale en créant de nouveaux emplois et en stimulant la croissance industrielle, mais elle positionnera également l’Algérie comme un acteur majeur sur la scène minière internationale.

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