Alors que la Russie développe considérablement sa présence en sur le continent africain, le fait que Moscou semble vouloir de plus en plus cibler la région du Maghreb interpelle les États-Unis. Récemment, Washington aurait d’ailleurs repéré la présence et les mouvements d’avions russes, en Tunisie.
C’est le média italien La Repubblica qui l’annonce. En effet, la présence russe en Tunisie interpelle le gouvernement américain. Il y a quelques jours, des avions militaires de la Fédération de Russie auraient ainsi été aperçus à l’aéroport de la petite île de Djerba, tout près de la frontière libyenne. Selon le département d’État américain, cette présence est préoccupante puisqu’elle alimente les conflits et favorise l’immigration irrégulière.
La Russie développerait sa présence en Tunisie
Pour autant, à ce stade, la nature de la présence militaire russe en Tunisie n’est pas encore identifiée. Le gouvernement américain ne peut avancer, avec certitude, ce que font les forces armées de Moscou, sur place. Une situation qui a de quoi agacer l’Italie qui, de son côté, pourrait voir tous les efforts entrepris depuis quelques années pour travailler conjointement avec Tunis, être réduites à néant.
En effet, Rome s’est impliqué de tout son poids pour que le FMI (Fonds Monétaire International) octroie à la Tunisie, un prêt de .19 milliards de dollars. En outre, Giorgia Meloni s’est elle-même engagée dans les échanges avec le président tunisien Kaïs Saïed dans le but que des efforts conjoints soient menés pour réduire l’immigration clandestine, qui passe parfois par les cotes tunisiennes pour rejoindre l’Italie.
Moscou dément ces accusations
Ainsi, la crainte serait de voir que la Tunisie a fait volte-face, préférant travailler avec Moscou, voire Pékin, plutôt que de se tourner vers l’Union européenne. Des informations qui ont toutefois été fermement démenties côté russe. En effet, l’ambassade de Russie en Libye a affirmé que le contenu publié dans La Repubblica était un faux contenu, qui ne se basait, finalement, sur rien de tangible.
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