Mali : le rapprochement entre terroristes et Touaregs confirme la stratégie du pouvoir

Assimilas Goïta (Photo CNSP)

Le Mali, confronté à des défis sécuritaires persistants, a adopté une approche ferme vis-à-vis des groupes armés opérant sur son territoire. Cette politique repose sur un traitement uniforme de tous les groupes, sauf ceux qui choisissent de déposer les armes. Ce cadre strict vise à rétablir la paix et à maintenir l’ordre, soulignant l’engagement du gouvernement à ne pas tolérer la violence armée quelque soit l’auteur ou la revendication mise en avant. Critiquée pour cette stratégie, il semblerait au final que le pouvoir malien ait choisi la bonne stratégie au regard des tournures dans le nord du mali.

Un rapprochement révélateur


Un développement récent a vu le Cadre Stratégique Permanent pour la Défense du Peuple de l’Azawad (CSP-DPA) et le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM), s’approcher dans un contexte de pression accrue. L’annonce de cette proximité, diffusée par Algabass Ag Intalla, n’est pas tant une alliance formelle qu’une tactique de survie, illustrant la pression constante exercée par les forces gouvernementales.

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Ce rapprochement est symptomatique des dynamiques de pouvoir complexes dans la région. Historiquement, de telles alliances étaient stratégiques et temporaires, formées sous la contrainte plutôt que par une véritable unité d’intention. Ce phénomène met en lumière la justesse de la stratégie du gouvernement, qui par sa pression, oblige les groupes armés à réévaluer leurs positions et alliances.

Les récentes négociations entre le CSP-DPA et le GSIM signalent la difficulté pour les rebelles de progresser sans négocier avec d’autres groupes armés. Ces pourparlers, nés sous la pression militaire, valident la stratégie gouvernementale de restreindre les mouvements des groupes armés et de les forcer à l’impasse.

Une alliance pragmatique


Le porte-parole rebelle Mohamed Elmaouloud Ramadane a clarifié que cette proximité n’équivaut pas à une alliance formelle, mais à un pacte de non-agression. Cette situation démontre la validation de la stratégie du gouvernement malien, qui par sa vigilance et ses opérations militaires, a contraint ces groupes à une réorganisation tactique plutôt qu’à une expansion.

L’évolution de ces interactions entre le CSP-DPA et le GSIM réaffirme la pertinence de la stratégie malienne. En dénonçant et en prévoyant de telles évolutions, le gouvernement malien renforce sa position et justifie ses politiques de sécurité rigoureuses. Ces développements confirment la nécessité d’une vigilance continue et d’une réponse stratégique adaptée pour garantir la stabilité du Mali.

2 réponses

  1. Avatar de AQUEREBURU Codjovi Alain
    AQUEREBURU Codjovi Alain

    ces délinquants terroristes sont à la solde de l’occident.
    ces puissances coloniales veulent à tout prix empêcher le développement de l’Afrique. Seul Dieu peut nous sauver de leur soif Barbare du pillage de nos ressources. Une catastrophe à l’échelle mondiale viendra redistribuer les cartes. l’ancien bourreau deviendra l’esclave et l’esclave le maître. la France tombera au rang des pays très pauvre….

  2. Avatar de Tchité
    Tchité

    Les forces de l’Otan toujours à l’œuvre. On a souvent tendance à oublier que ça a commencé par le déstabilisation de la Libye. Ces gens-là reçoivent directement l’argent et leurs armes des hypocrites de la communauté dite internationale qui ne veulent pas laisser les Africains en paix pour se développer. Ces barbus Arabes ont trouvé travail et vocation.

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