Nucléaire en Afrique : Face à la Russie, les USA accélèrent leur coopération

Le Ghana, en quête de solutions durables pour satisfaire ses besoins énergétiques croissants, se tourne résolument vers l’énergie nucléaire. Alors que les projets dans ce domaine commencent à prendre forme, le pays met également l’accent sur la formation de ressources humaines capables de soutenir et de faire avancer cette initiative ambitieuse.

Récemment, la scène internationale a vu une intensification des projets nucléaires de la Russie en direction de l’Afrique, ce qui a poussé les États-Unis à réévaluer leur stratégie pour ne pas se laisser distancer. Au Ghana par exemple, l’ambassade des États-Unis vient d’annoncer que la Commission de l’énergie atomique du Ghana (GAEC), un organisme gouvernemental, avait signé deux mémorandums d’entente importants. Ces accords ont été conclus avec le Centre international des sciences et technologies (ISTC), une organisation intergouvernementale reliant des scientifiques, et NuScale, une entreprise américaine pionnière dans le développement de petits réacteurs modulaires (SMR).

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Ces mémorandums d’entente, soutenus par les USA, visent à transformer le Ghana en un centre régional pour les petits réacteurs modulaires (SMR) et en un centre d’éducation et de formation en matière de nucléaire. L’initiative comprend des projets de collaboration pour la recherche, le développement et la formation spécialisée. L’objectif est de créer une expertise locale capable de gérer les installations nucléaires et de contribuer à la croissance de l’industrie nucléaire en Afrique de l’Ouest.

L’accord avec NuScale est particulièrement notable. L’entreprise développe des projets de petits réacteurs modulaires qui sont considérés comme une technologie prometteuse pour fournir une énergie propre, fiable et flexible. Ces réacteurs sont conçus pour être plus sûrs et plus économiques que les grandes centrales nucléaires traditionnelles, avec une capacité de production d’électricité adaptée aux besoins locaux.

L’ambassade des États-Unis a souligné que ces partenariats sont essentiels pour le développement de l’infrastructure nucléaire du Ghana. Ils permettront non seulement de diversifier les sources d’énergie du pays, mais aussi de renforcer la sécurité énergétique et de contribuer aux objectifs de développement durable.

En parallèle, le Ghana s’attelle à la formation de personnel qualifié pour soutenir cette industrie émergente. Des programmes éducatifs et des stages en collaboration avec des institutions internationales et des entreprises du secteur nucléaire sont en cours de développement. Ces initiatives visent à doter le Ghana des compétences nécessaires pour exploiter et gérer en toute sécurité les technologies nucléaires.

Une réponse

  1. Avatar de Le baikal
    Le baikal

    Les bases de donnees americaines vont s’enrichir de donnees precieuses concernant tous ces projets au Ghana.
    Attention a la traitrise et a la roublardise americaine.
    Le nucleaire iranien en connait quelque chose.

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