Au Niger, les réactions se multiplient après l’arrestation de cinq Nigériens à Sèmè-Kpodji au Bénin. En effet, selon les informations rapportées par Rfi, plusieurs organisations de la société civile nigérienne sont montées au créneau pour se prononcer sur cette actualité. Elles accusent le président Patrice Talon d’être auteur d’un plan « machiavélique » de « l’impérialisme occidental ». Pour celles et ceux qui ont signé la déclaration, l’objectif de ces agissements seraient de créer à tout prix un conflit entre le Bénin et le Niger afin de susciter une intervention de la France.
Selon ces organisations de la société civile nigérienne, le président béninois agirait en connivence avec la France. Autant d’accusations qu’elles ont lancées sans véritablement brandir des preuves avant de condamner un « enlèvement » et une « séquestration de nos compatriotes membres de WAPCO Niger ». Ce fut l’occasion pour eux d’annoncer une manifestation dans le but de soutenir les nouvelles autorités du Niger le 21 juin. Au Bénin par contre, aucune autre communication n’a suivi la déclaration de presse du procureur de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
A l’endroit des journalistes jeudi 6 mai dernier, il annonçait que « Cinq ressortissants nigériens se sont introduits sur le site sans décliner leur identité ». « A l’étape actuelle, l’enquête a formellement établi qu’au moins deux parmi ces personnes sont des agents nigériens au service du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Il se sont fait confectionner pour la circonstance de faux badges d’employés de WAPCO Niger », a noté le magistrat dans sa déclaration.
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