Les cinq Nigériens arrêtés au Bénin seront bientôt présentés au Procureur la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Selon les informations rapportées à cet effet par RFI, ceci pourrait intervenir ce mercredi ou jeudi. Leur garde à vue avait été déjà prolongée une fois, à en croire le média français qui a relevé le silence des autorités béninoises après l’annonce de leur arrestation.
On retiendra ainsi que, parmi les mis en cause, figure le directeur de Wapco Bénin. Le mis en cause de nationalité chinoise n’a pas été interrogé par les enquêteurs parce que hors du territoire béninois. L’autre élément qu’il faudra également retenir de cette situation est que les Nigériens sont représentés par des avocats béninois. Rappelons que, selon une déclaration faite par le procureur la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), les Cinq Nigériens se seraient introduit sur le terminal pétrolier de Sèmè-Podji de façon informelle.
Ces personnes sont soupçonnées par le procureur d’être des agents nigériens au service du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Depuis cette annonce, les réactions se sont multipliées tant au Bénin qu’au Niger. Alors que certains accusent le Bénin de mettre de l’huile sur le feu en arrêtant ces ressortissants nigériens, les autorités béninoises quant à elles ont gardé un calme olympien. A Niamey, la société civile annonce une grande mobilisation pour soutenir Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) dans cette affaire. Elles n’ont pas manqué d’accuser le président Patrice Talon de poursuivre un but particulier en procédant à l’arrestation des Nigériens.
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