Énergies renouvelables : ce pays maghrébin a capté un investissement colossal en 12 ans

Au cours de la période allant de 2010 à 2022, le Maroc a su se positionner parmi les principaux bénéficiaires des flux financiers publics internationaux destinés aux énergies renouvelables. En captant 5,6 milliards de dollars, le Royaume se hisse au onzième rang parmi les 38 pays identifiés dans le rapport « The Energy Progress Report« , fruit de la collaboration entre l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’International Renewable Energy Agency (IRENA), les Nations Unies, la Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Cette performance notable témoigne de l’engagement du Maroc à diversifier ses sources d’énergie et à promouvoir les énergies propres. Une part importante de ces fonds a été allouée à l’énergie solaire, reflet de l’ensoleillement généreux dont bénéficie le pays. Les énergies éolienne et hydroélectrique ont également reçu une part significative de ces investissements, consolidant ainsi le mix énergétique renouvelable du Maroc.

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Le Maroc se distingue dans un contexte où les flux financiers internationaux pour les énergies renouvelables restent concentrés sur un nombre limité de pays. En 2021, 80 % des engagements étaient destinés à 19 pays, chiffre qui s’est légèrement étendu à 25 pays en 2022, tout en restant inférieur aux 38 pays bénéficiaires sur la période de 2010 à 2022.

À l’échelle mondiale, l’Inde est le principal bénéficiaire de ces financements avec 15,6 milliards de dollars, suivie du Pakistan (8,7 milliards de dollars) et de la Turquie (7,9 milliards de dollars). L’Afrique du Sud, avec 7,7 milliards de dollars, et l’Égypte, avec 5,7 milliards de dollars, figurent également parmi les principaux récipiendaires, aux côtés du Maroc.

Le rapport met en lumière les progrès réalisés dans la quête de l’objectif 7 des Nations Unies pour le développement durable, qui vise à garantir l’accès à une énergie propre et abordable pour tous d’ici 2030. Toutefois, il souligne également que les avancées sont encore insuffisantes pour atteindre cet objectif à temps. À ce rythme, environ 660 millions de personnes n’auront toujours pas accès à l’électricité, et près de 2 milliards de personnes continueront de dépendre de combustibles polluants pour cuisiner d’ici 2030.

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