Alors que la guerre en Ukraine continue de faire rage, le gouvernement Zelensky a appelé l’Occident à plus de moyens, financiers, mais aussi humains. Si l’Europe et les États-Unis font tout pour fournir des armes et de l’argent à l’Ukraine, certains pays comme la France ont également annoncé l’envoi d’hommes sur place.
Attention, on ne parle toutefois pas de militaires, de soldats prêts à combattre, mais plutôt d’instructeurs chargés de former les équipes ukrainiennes de façon à ce qu’elles soient en mesure de répondre davantage à la présence russe, sur leur territoire. Une annonce qui n’a pas du tout plu au Kremlin. D’ailleurs, le gouvernement Poutine a confirmé par la voix de Dmitri Peskov, porte-parole de l’exécutif, que toutes les options étaient sur la table.
La Russie menace les instructeurs français
Interrogé à ce sujet à l’occasion d’un point presse, ce dernier a effectivement expliqué que la Russie n’excluait pas la possibilité de frapper les instructeurs français présents en Ukraine, affirmant que ces derniers ne disposaient d’aucune immunité particulière. Une sortie qui intervient dans un contexte tendu, marqué par les nombreuses passes d’armes entre le gouvernement Macron et les équipes du président Poutine.
Officiellement toutefois, personne n’a (encore) été envoyé sur place. En effet, si le commandant en chef de l’armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, a affirmé qu’un accord entre Paris et Kiev avait été trouvé à ce sujet. Une petite phrase rapidement démentie par le gouvernement français et le ministère ukrainien de la Défense, qui ont simplement expliqué que des discussions étaient cependant en cours.
L’Europe souhaite aider l’Ukraine, de manière réfléchie
Une situation légèrement floue, donc, entoure la façon dont le gouvernement français et ses alliés européens envisagent de travailler avec l’Ukraine. L’objectif de tous est de trouver un moyen efficace de collaborer, sans pour autant pousser Moscou à commettre des actions dévastatrices, notamment en lien avec l’arme nucléaire, dont la menace est régulièrement brandie par le Kremlin.
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