Poutine va déployer des navires de guerre dans les Caraïbes en pleine tension avec l’Occident

Vladimir Poutine (Photo Alexey Nikolsky AFP)

La récente annonce de l’envoi de navires de guerre russes à Cuba a fait monter la tension d’un cran entre la Russie et les États-Unis. Cette décision, prise alors que les relations entre Moscou et l’Occident sont déjà extrêmement tendues, suscite de vives inquiétudes à Washington.

Le ministère cubain des Affaires étrangères a confirmé l’arrivée imminente de trois navires de guerre et d’un sous-marin russe à La Havane, la capitale de Cuba. Bien que Cuba ait souligné que cette visite respectait les régulations internationales et s’inscrivait dans le cadre des relations amicales de longue date entre La Havane et Moscou, les États-Unis restent méfiants, notamment en raison de la nature de ces navires. L’un des navires est un sous-marin à propulsion nucléaire, ce qui augmente les préoccupations américaines quant à la proximité de ces engins de leurs côtes.

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Cette inquiétude est d’autant plus exacerbée par les récentes déclarations de Vladimir Poutine, qui a menacé de fournir des armes à des pays tiers susceptibles de frapper les intérêts occidentaux. Cette menace survient en réponse à l’autorisation donnée par certains pays occidentaux à l’Ukraine d’utiliser des missiles longue portée contre la Russie. Dans ce contexte, la présence militaire russe dans les Caraïbes est perçue comme une démonstration de force et une provocation directe.

En parallèle, les États-Unis craignent que ces navires ne soient pas simplement en visite amicale mais qu’ils participent à des exercices militaires dans les Caraïbes. Cette perspective inquiète particulièrement Washington, car elle pourrait représenter une escalade significative de la présence militaire russe dans une région historiquement sous influence américaine.

Cuba, de son côté, tente de rassurer la communauté internationale. Le ministre cubain des Affaires étrangères a affirmé qu’aucun des navires russes ne transportait d’armes nucléaires, soulignant que leur escale ne constituait pas une menace pour la région. Néanmoins, cette assurance n’a pas suffi à apaiser les craintes des États-Unis.

Pendant que Volodymyr Zelensky et Joe Biden se rencontrent en France pour discuter des enjeux géopolitiques actuels, les États-Unis surveillent de près les mouvements russes. La situation est d’autant plus délicate que les relations entre la Russie et les alliés de l’Ukraine, notamment les États-Unis, sont particulièrement tendues en ce moment.

3 réponses

  1. Avatar de Le baikal
    Le baikal

    Pourtant ce n’ etait pas indispensable de se rapprochera trop du nouveau monde, les missiles hypersonniques russes peuvent faire cette distance en moins de six minutes.
    Cuba ne supporte pas les provocations americaines.

    1. Avatar de Sid
      Sid

      Le but, c’est pas de tirer des missiles, c’est d’être vu à la jumelle depuis la côte US 😉

  2. Avatar de Sid
    Sid

    De missiles russes à Cuba ?
    Hum, hum, comme le disait débile profond que je ne nommerai pas !

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