Crise Bénin-Niger : Le Port de Cotonou impacté selon le directeur

La crise entre le Niger et le Bénin a un impact négatif sur les activités du Port Autonome de Cotonou. C’est l’une des informations qu’il convient de retenir du passage de son directeur général Bart Van Eeno et son directeur commercial Kristop Van Den Branden ce dimanche sur l’émission de “L’entretien le Grand Format” de Bip Radio. Selon les responsables actuels du poumon de l’économie béninoise, une baisse du nombre de navires a été enregistrée depuis la crise nigérienne.

A en croire les explications fournies par le directeur commercial Kristop Van Den Branden, « en moyenne, 70 à 80 navires par mois sont accueillis au port autonome de Cotonou » alors que par le passé, les chiffres étaient de 95 à 100 navires par mois. « On voit effectivement qu’il y a une baisse des navires qui sont venus », a-t-il conclu dans ses déclarations. Il n’a pas manqué de s’attarder sur ce représente pour le Port Autonome de Cotonou, la collaboration avec la Niger.

«Sur les 10 millions de tonnes que le port autonome de Cotonou importe, il y avait à peu près 30 % qui allait vers les pays de l’hinterland», a poursuivi Kristop Van Den Branden. «De ces 30 pourcent, il y avait 90 % qui était à destination du Niger», indique-t-il avant de noter que toute cette situation a impacté négativement le chiffre d’affaires du Port Autonome de Cotonou. Il s’agit d’une baisse de 15% selon le directeur commercial qui s’est tout de même montré assez optimiste. Le poumon de l’économie béninoise continue de respirer malgré tout selon lui.

19 réflexions au sujet de “Crise Bénin-Niger : Le Port de Cotonou impacté selon le directeur”

  1. On dit que la société a perdu un grand client de long terme susceptible de la couler, tu es là à minimiser le rôle important de ce client de longue date qui faisait tous ses transactions avec la société. Cette mentalité n’est pas loin de celle de Talon quand même.

    Répondre
  2. Le port de Cotonou connaît des problèmes de compétitivité bien avant la crise avec le Niger.
    BÉNIN CONTROL est l’un des problèmes majeurs de ce port.
    Dans tous les cas, le vent va tourner et cette escroquerie prendra fin.

    Répondre
  3. « Tu parles comme si le Nigeria n’a pas lui-même des ports en plus de celui de Lagos » Dixit Tchité
    Malgré le port de Lagos et autres, il est plus facile à beaucoup de nigerians d’utiliser le port de Cotonou pour des raisons géographiques et autres. Et le poids du Nigeria dans l’économie béninoise n’est pas seulement lié au port. Le Bénin peut se développer rien qu’avec le Nigeria si les politiques appropriées étaient mises en œuvre.

    Répondre
  4. La relation Bénin-Niger qui avait fait naître L’ICÔNE n’a rien à voir avec tout ce que tu racontes ici en hors sujet. Le Niger était présent à 99,99% au Bénin, maintenant de par l’inconscience d’un seul homme, tout cela fut jeté à l’eau pour des intérêts étrangers non Africains.

    Répondre
  5. La crise du Niger n’est tombée du ciel. C’est talon qui l’a créée inutilement en voulant servir une organisation irresponsable en l’occurrence la CEDEAO au lieu de servir les intérêts de son peuple.
    Il ne sert à rien d’embellir les chiffres du recule des activités du port depuis des mois.
    Aussi longtemps que talon sera là, le désastre ne connaitra pas une fin.
    C’est la conséquence d’un chef d’État qui sait que prendre des décisions hasardeuses, irréfléchies.

    Répondre
  6. Ils ont mal calculé, expliquez nous à part le Niger quel pays encore importe ses marchandises au niveau du port du Cotonou ??? Il ne faut pas dire baisse de 15% du chiffre d’affaires mais plus celle de 50% voir même plus.

    Répondre
    • Il faut les laisser si c’est seulement 15% le port ne doit pas être dans un état pareil. Il y a beaucoup des personnes qui nous expliquent ici sur ce forum que le port de Cotonou n’a pas besoin du Niger le temps est entrain de nous le dire .

      Répondre
    • Le Nigeria utilise le port de Cotonou même le Tchad dans une certaine mesure.
      Même si le Niger est un gros client du Bénin, il ne pause pas plus que le Nigeria dans l’économie béninoise, qui ne se limite pas au port d’ailleurs.
      Donc il faut que les gens arrêtent de raconter que sans le trafic nigeriens , l’économie du Bénin serait à terre.
      Il est vrai que notre pays pouvait aller mieux si les affaires continuaient avec le Niger.

      Répondre
      • Tu parles comme si le Nigeria n’a pas lui-même des ports en plus de celui de Lagos. La relation Bénin-Niger qui avait fait naître L’ICÔNE n’a rien à voir avec tout ce que tu racontes ici en hors sujet. Le Niger était présent à 99,99% au Bénin, maintenant de par l’inconscience d’un seul homme, tout cela fut jeté à l’eau pour des intérêts étrangers non Africains.

        Répondre
      • La majorité des pays de l’Hinterland et certains pays de la sous régions qui ont même des ports en eau profonde passent leurs marchandises par le Niger et c’est pour cette raison que le Niger joue un rôle capital dans l’économie béninoise.

        Répondre
  7. Qu’il retourne en Belgique. Que Talon démissionne, le mal est déjà fait. Une seule hirondelle ne peut pas faire le printemps.

    Répondre
    • Oui c’est vrai. Ces gestionnaires belges, il est temps qu’ils rentrent chez eux. Ils étaient partis pour trois ans de gestion afin de transmettre les savoirs et techniques de gestion efficace d’un port aux acteurs béninois. Que font-ils alors depuis bientôt dix ans sans un bilan appréciable de gestion, si ce n’est pas la main mise sur les recettes de l’État au profit d’une société privée qui est ainsi camouflée.
      Le peuple béninois ne saurait tolérer pour longtemps cette gestion mafieuse du secteur vital de son économie.

      Répondre

Laisser un commentaire