France : cette menace qui plane après les législatives 

Ph : Reuters

En France, avaient lieu, la semaine dernière, les élections législatives. Pour l’occasion, aucun bloc n’a réussi à véritablement l’emporter, même si selon les chiffres, l’alliance du NFP (Nouveau Front Populaire, en référence au Front Populaire de gauche de 1936) est arrivé en tête. Ce dernier ne bénéficie toutefois que d’une majorité vraiment relative, avec 182 sièges au total.

En seconde position, est arrivé le clan présidentiel, composé de Renaissance ou encore d’Horizon. Un groupe parlementaire composé, au total, de 168 sièges. En troisième position arrive le Rassemblement National (RN), avec 143 sièges. Un triptyque qui semble confirmer une chose : l’ingouvernabilité de la France. Avec une assemblée quasiment divisée en trois, qui laisse supposer des motions de censure à tout-va.

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Trois blocs s’opposent à l’Assemblée nationale

Une crise politique et sociale unique dans l’histoire de la cinquième République française, qui laisse supposer de graves troubles dans le pays, économiques notamment. Alors que Paris fait déjà face à une importante dette publique, le fait que le pays se retrouve bloqué, sans majorité claire, pour un an au moins (le président ne peut pas annoncer de nouvelles élections législatives anticipées avant les 12 prochains mois), laisse craindre le pire.

Concrètement, les agences de notation pourraient décider d’abaisser la note de la France tandis que le FMI (Fonds Monétaire International) pourrait être tenté de jeter un coup d’œil à nos dépenses. Cela pourrait aussi impacter certains financements en Europe et en Ukraine. Le pire semble toutefois avoir été évité, selon les marchés, avec la non-arrivée au pouvoir de la gauche et de l’extrême droite, dont les programmes sont jugés comme étant extrêmement coûteux.

Le pays, dans une situation de statu quo

En bref, le pays se retrouve aujourd’hui dans une situation de statu quo. On ne sait pas encore vraiment de quel côté la balance risque de pencher dans les semaines, les mois à venir… Alors qu’aucun Premier ministre n’a encore été nommé par Emmanuel Macron et qu’aucun gouvernement n’a été annoncé. Les prochains jours s’annoncent décisifs pour l’avenir à court terme de la France.

Une réponse

  1. Avatar de Le Baikal
    Le Baikal

    Dissolution de l’assemblée est un fait , mais imposer le retrait du candidat classé troisième pour le deuxième tour , c’est toute la gabegie d’une macronie qui navigue à vue, une erreur fatale au président et à toute la France .
    Dans le fond , la France n’a que ce qu’elle merite avec sa democrature à la con.

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