Au cours d’un meeting de l’AKP à Rize, le président turc Recep Tayip Erdogan a fait des déclarations menaçantes envers Israël, indiquant une possible intervention militaire en réponse aux actions israéliennes à Gaza. Erdogan a comparé cette situation aux interventions turques en Libye et au Haut-Karabakh, affirmant que la Turquie pourrait agir de manière similaire contre Israël.
Devant ses partisans, le dirigeant turc a notifié ceci : « Nous devons être très forts pour qu’Israël ne puisse pas commettre ces actes ridicules contre la Palestine. Tout comme nous sommes entrés au Karabakh, tout comme nous sommes entrés en Libye, nous pourrions faire de même avec eux« . Ces propos ont suscité de vives réactions en Israël.
Le ministre des Affaires étrangères, Israël Katz a vivement répondu aux déclarations d’Erdogan en le comparant à Saddam Hussein. « Le président Erdogan délire à nouveau. Il est un danger pour le Moyen-Orient. Le monde, et en particulier les membres de l’OTAN, doit condamner fermement ses menaces scandaleuses contre Israël et le forcer à mettre fin à son soutien au Hamas » dira le chef de la diplomatie israélienne.
Quant au leader de l’opposition, Yaïr Lapid, a qualifié Erdogan de « dictateur en devenir ». Ces déclarations s’inscrivent dans un contexte de tensions accrues entre les deux pays, exacerbées par l’opération militaire israélienne en cours à Gaza en réponse à l’attaque du Hamas perpétré en octobre 2023.
Le 7 octobre 2023, une attaque de l’Hamas a fait de nombreuses victimes civiles en Israël, déclenchant une offensive militaire israélienne qui a entraîné un nombre élevé de victimes à Gaza. Les réactions internationales aux déclarations d’Erdogan ont été variées, avec des critiques de la part de certains leaders politiques européens, dont Geert Wilders des Pays-Bas, qui a appelé à l’exclusion de la Turquie de l’OTAN.
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