Liban: Urgent ! Israël bombarde Beyrouth

© JACK GUEZ / AFP

Le 7 octobre 2023, une attaque du Hamas en Israël a fait de nombreuses victimes civiles, déclenchant une riposte massive israélienne dans la bande de Gaza. Ce conflit, qui dure depuis près de dix mois, a engendré des pertes considérables des deux côtés et une crise humanitaire majeure à Gaza. Récemment, les violences se sont étendues au-delà de Gaza, avec un bombardement meurtrier sur le plateau du Golan, territoire disputé. Dans la nuit de mardi à mercredi, une explosion a secoué la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah. Cette frappe, revendiquée par Israël, marque une nouvelle étape dans l’élargissement du conflit.

Les répercussions d’une attaque controversée

L’opération sur Beyrouth fait suite à une frappe sur Majdal Shams, une ville du Golan, qui a coûté la vie à douze enfants samedi dernier. Israël et les États-Unis attribuent cette attaque au Hezbollah, qui nie toute implication. En réponse, le gouvernement israélien a autorisé une riposte, ciblant selon l’armée israélienne un haut commandant du Hezbollah à Beyrouth. Cette action soulève des questions sur la légalité des frappes transfrontalières et leurs conséquences sur la stabilité régionale. Le Hezbollah, de son côté, dénonce une violation de la souveraineté libanaise.

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Un avenir incertain pour la région

L’extension du conflit au Liban fait craindre une escalade régionale. Depuis le début de l’offensive à Gaza, les échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah se sont intensifiés le long de la frontière libano-israélienne, provoquant des déplacements de populations civiles. La frappe sur Beyrouth représente une nouvelle dimension du conflit, touchant directement la capitale libanaise.

L’absence de réaction officielle du gouvernement libanais et le manque d’informations sur les résultats de l’opération israélienne ajoutent à l’incertitude. La communauté internationale s’inquiète des risques d’embrasement, appelant toutes les parties à la retenue. Les conséquences de cette escalade sur la stabilité du Moyen-Orient restent à déterminer, alors que le risque d’implication d’autres acteurs régionaux se profile.

Une réponse

  1. Avatar de Le Baikal
    Le Baikal

    Que retenir t il d’un Liban totalement effondré par la faute d’une doxa française qui mina ce pays au point de perdre toute sa souveraineté . En octobre 2019, les mesures d’austérité soufflées par les bailleurs de fonds en échange de nouveaux crédits n’ont été que la goutte qui a fait déborder le vase d’un mécontentement populaire.
    Parfois considérée comme la « tendre mère » du Liban, la France a conservé une partie de son rôle de protectrice. Une protection à la fois diplomatique et militaire. Mais , le soutien sans grande réserve des pays occidentaux engendre une certaine désillusion chez les Libanais, alors que 89 % d’entre eux s’avouent affectés psychologiquement par la guerre à Gaza.
    L’hypocrisie des tenants de l’ordre international qui s’indignent de la violence envers certains pour la légitimer à l’égard des Palestiniens entraîne colère et déception chez les libanais .  » la vision que j’avais de la politique occidentale a complètement changé. Leur seule ligne politique est la protection d’Israël ». Nawal, commerçante libanaise de soixante ans installée à Paris, assure : « Pour nous,pourtant l’Occident, c’était les lois, les droits de l’homme, la démocratie… », au final…

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