Depuis quelques mois, les pays du Maghreb attirent de plus en plus, le regard des nations les plus développées de ce monde. Ces dernières souhaitent effectivement profiter du développement accru d’une partie de leur économie, pour, elles aussi, en profiter. C’est le cas en Algérie.
En effet, le gouvernement algérien a confirmé ce dimanche, par la voix du ministre de l’Énergie et des Mines, monsieur Mohamed Arkab, qu’un accord sera prochainement signé entre Alger et Bruxelles. Les deux groupes publics algériens que sont Sonatrach et Sonelgaz exporteront ainsi leur électricité, sur le Vieux Continent. Comment ? À travers la réalisation d’un câble électrique sous-marin.
La région du Maghreb, attire de plus en plus
Ce câble permettra d’exporter l’énergie produite (de manière naturelle et renouvelable) sur le sol algérien, directement en Espagne, en France ou encore en Italie, voire plus au Nord encore. Un projet qu’il a lui-même qualifié d’historique et dont il espère que la bonne réalisation soit annoncée dans les semaines, dans les mois à venir. La réalisation du câble devrait d’ailleurs débuter sous peu.
Alors que de nombreuses discussions ont été posées quant aux capacités algériennes de couvrir l’ensemble des besoins en électricité, la ministre Arkab a tenu à rassurer tout le monde. Actuellement, l’Algérie peut produire 26.000 mégawatts, ce qui assure la couverture de l’ensemble des besoins, même en période de pic. L’électricité produite en surplus sera revendue, la priorité étant donnée aux besoins nationaux.
L’Algérie, un futur grand pays exportateur ?
Un partenariat d’un nouveau genre qui permet à l’Algérie de s’imposer comme étant l’une des nations qui comptent le plus en matière de production d’énergie verte. À l’avenir, avec la multiplication des ressources qui permettent de produire cette électricité, le gouvernement pourrait démultiplier ses ventes, en trouvant de nouveaux partenaires commerciaux vers qui exporter.
Laisser un commentaire