Maghreb : la Banque mondiale salue les progrès de ce pays

© Andrew Caballero-Reynolds, AFP

Ces dernières années, le paysage économique du Maghreb a été marqué par des défis considérables. La région a dû faire face à une série de chocs externes, notamment la volatilité des prix des matières premières, les tensions géopolitiques et les répercussions de la pandémie de COVID-19. Ces facteurs ont mis à rude épreuve les économies locales, entraînant des ralentissements de croissance, des pressions sur les finances publiques et une augmentation du chômage, en particulier chez les jeunes. Malgré ce contexte difficile, certains pays de la région ont su faire preuve de résilience et d’innovation pour surmonter ces obstacles et poser les jalons d’un renouveau économique.

L’Algérie, en particulier, semble émerger comme un exemple encourageant de transformation économique dans la région. Selon Kamel Braham, représentant résident de la Banque mondiale en Algérie, le pays a réalisé des « progrès importants » ces dernières années. Il évoque même une « dynamique » qui pourrait propulser l’économie algérienne vers de nouveaux sommets.

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Cette évolution positive s’explique en partie par l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs algériens. Braham souligne l’apparition d’une classe d’hommes d’affaires innovants, capables de passer du statut d’importateurs à celui de producteurs locaux. Cette métamorphose entrepreneuriale peut être comparée à un papillon sortant de sa chrysalide : elle symbolise la capacité de l’économie algérienne à se réinventer et à créer de la valeur ajoutée sur son sol.

Le gouvernement algérien semble avoir joué un rôle clé dans cette transformation. Les nouvelles lois sur l’investissement ont créé un terreau fertile pour l’éclosion de ces initiatives entrepreneuriales. On pourrait comparer ces réformes à un jardinier qui prépare soigneusement le sol et fournit les nutriments nécessaires pour que ses plantes s’épanouissent.

L’industrie algérienne, en particulier, a connu un essor remarquable, agissant comme un véritable moteur de croissance pour l’ensemble de l’économie. Cette renaissance industrielle a permis au pays de retrouver en 2022 son niveau économique d’avant la crise de 2020, tel un phénix renaissant de ses cendres.

Un aspect particulièrement remarquable des efforts algériens concerne la réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’Algérie se distingue comme le seul pays au monde à avoir réalisé une diminution constante du torchage de gaz, avec un taux annuel de réduction de 5%. Cette performance environnementale pourrait être comparée à un marathon où l’Algérie mène la course, montrant la voie à suivre en matière de développement durable.

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Cependant, malgré ces avancées significatives, l’Algérie fait face à un défi de taille : la visibilité internationale de ses progrès. Braham souligne que de nombreux ambassadeurs et opérateurs économiques étrangers ne sont pas pleinement conscients des opportunités offertes par le nouveau climat des affaires en Algérie. Cette situation rappelle un trésor caché qui attend d’être découvert, soulignant l’importance cruciale d’une stratégie de communication et de marketing économique plus agressive.

Les autorités algériennes sont donc appelées à redoubler d’efforts pour promouvoir les nouvelles opportunités d’investissement dans le pays. L’Agence algérienne de promotion de l’investissement (Aapi) et les médias locaux ont un rôle crucial à jouer dans cette mission de vulgarisation et de promotion.

L’expérience algérienne illustre la capacité des pays du Maghreb à se réinventer face à l’adversité. Les progrès réalisés dans des domaines aussi variés que l’entrepreneuriat, l’industrie et l’environnement témoignent d’une volonté de diversification et de modernisation de l’économie. Toutefois, pour que ces efforts portent pleinement leurs fruits, il est impératif que l’Algérie intensifie sa présence sur la scène internationale et fasse mieux connaître ses atouts. L’avenir économique du pays dépendra en grande partie de sa capacité à transformer ces réussites locales en une attractivité globale pour les investisseurs étrangers.

8 réponses

  1. Avatar de Torris ali
    Torris ali

    la nouvelletribune fait du cercle des médias de président Macron à vous de comprendre

  2. Avatar de Ahmed
    Ahmed

    ya elkoraichi ça ne vous concerne pas

    1. Avatar de Bensalem
      Bensalem

      C c’est du blablabla !

  3. Avatar de Saad Koraichi
    Saad Koraichi

    Que de bla bla. L’Algérie ne fabrique rien et donc nexporte rien à part les hydrocarbures ( 98%) et donc cette année ses exportations ont diminué et pourtant son PIB explose, il va passer 240 milliards $ à 400 milliards $ en 4 ans ( 2027). En plus l’Algérie comptabilise son économie informelle dans son PIB d’où les 240 milliards, d’ailleurs il est le seul a le faire à travers le monde.

    1. Avatar de Layachi
      Layachi

      ça te dérange ?

    2. Avatar de Dida
      Dida

      oh! le « Saad Koraichi
       » a male MESKIN, je te signale que l Algérie export le fer, l électroménagers et c le deuxième exportateur mondiale du ciment, plus les dates et d autres produits agricoles, voilà, peut-être que tu dormiras moins bête hhh

      1. Avatar de Ahfir_ berkane
        Ahfir_ berkane

        ah je comprend mieux! c’est pour ça que vous avez une pénurie de ciment car tout est exporté
        ayya roh takhrotte

    3. Avatar de Jubarex
      Jubarex

      c’est ton cerveau a 1 neurone qui ne fabrique rien. c’est pas étonnant quand on sait que le marocain (QI 65) est moins intelligent qu’un poulpe 🐙 (72)

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