Il y a quelques mois, les tensions entre l’Algérie et le Maroc s’étendaient dans le domaine du football. En effet, un match de football devant opposer le club marocain Renaissance de Berkane, à l’équipe algérienne de l’Union Sportive de la Médina d’Alger a été annulé. La raison ? Un maillot de football.
En effet, sur le maillot de l’équipe de Berkane, était représentée la carte du Royaume du Maroc, avec le Sahara. Face à ce qui était alors perçu comme un affront, l’Algérie soutenant l’indépendance du Sahara occidental, les maillots avaient été saisis et confisqués avant la rencontre. Un match que l’USM Alger a d’ailleurs perdu sur tapis vert, sur le lourd score de 6 buts à 0.
Le maillot de la discorde
Réclamation avait alors été déposée auprès de la Confédération africaine de football pour que cette défaite soit annulée et que le maillot de Berkane soit entièrement revu. Or, la CAF a rejeté cette demande de la fédération algérienne de football. Concrètement, cela valide le fait que l’USM ait perdu sur tapis vert, mais ouvre aussi une jurisprudence qui pourrait s’avérer être relativement dommageable pour le football algérien.
En effet, cela signifie que dès qu’une équipe algérienne rencontre une équipe marocaine, si celle-ci décide de ne pas jouer (à cause du maillot) alors elle sera directement disqualifiée de la coupe des confédérations. Une situation qu’il conviendra d’étudier en détail pour les équipes algériennes. Car outre le fait que les équipes pourraient ne jamais aller au bout de la compétition, certains joueurs pourraient être tentés d’aller voir ailleurs.
Un nouveau revers pour la politique algérienne
Une lourde défaite idéologique, politique et sportive pour le gouvernement et la fédération de football algérienne, alors que le pays tente par tous les moyens d’isoler le Maroc sur la scène politique internationale. Nul doute que ce revers ne manquera pas de faire parler, même si ici, les répercussions sont davantage sportives.
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