L’Alliance des États du Sahel (AES), fondée en septembre 2023, regroupe le Mali, le Burkina Faso et le Niger, trois pays confrontés à des défis sécuritaires majeurs liés au terrorisme djihadiste. Cette alliance s’est progressivement transformée en une rupture avec l’ordre régional établi, notamment vis-à-vis de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’influence française. Les régimes militaires au pouvoir dans ces pays, installés par des coups d’État entre 2020 et 2023, ont multiplié les actes d’éloignement envers la France, accusée d’ingérence. Cette distanciation s’est manifestée par l’expulsion des forces françaises, la fin de la coopération militaire, et la fermeture des ambassades, marquant ainsi la fin d’une ère d’influence post-coloniale dans la région.
Le premier sommet de l’AES, tenu à Niamey, capitale du Niger, marque un tournant décisif dans l’évolution politique de la région sahélienne. Les chefs d’État du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont franchi une étape cruciale en adoptant un traité instituant la Confédération des États du Sahel. Cette décision témoigne de leur volonté d’approfondir leur intégration et de renforcer leur coopération face aux défis communs.
La création de cette confédération s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes avec la CEDEAO. Les trois pays avaient annoncé leur retrait de cette organisation régionale en janvier, l’accusant d’être un instrument de la politique française. Le général Abdourahamane Tiani, dirigeant du régime militaire nigérien, a souligné lors du sommet que leurs peuples avaient « irrévocablement tourné le dos à la CEDEAO », marquant ainsi une rupture nette avec le bloc ouest-africain.
Les ambitions de la nouvelle confédération s’étendent au-delà du domaine sécuritaire. Les dirigeants ont exprimé leur volonté de mutualiser leurs ressources dans des secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’eau, l’énergie et les transports. Cette approche vise à renforcer l’autonomie et la résilience des trois pays face aux défis économiques et environnementaux.
Un aspect notable de cette alliance est la formation d’une force militaire commune, annoncée en mars, pour lutter contre les groupes djihadistes qui menacent la stabilité de la région. Cette initiative illustre la détermination des trois États à prendre en main leur sécurité, indépendamment des acteurs extérieurs.
La promotion des langues locales dans les médias publics et privés figure également parmi les objectifs de la confédération. Cette mesure vise à renforcer l’identité culturelle et à favoriser une communication plus efficace avec les populations locales.
La naissance de cette confédération soulève des questions sur l’avenir des relations régionales en Afrique de l’Ouest. La CEDEAO, qui tiendra un sommet à Abuja, devra repenser sa stratégie face à ce nouveau bloc émergent. Les tensions persistantes entre l’AES et la CEDEAO, exacerbées par les sanctions imposées au Niger suite au coup d’État de juillet 2023, restent un sujet de préoccupation.
L’émergence de la Confédération des États du Sahel représente un changement significatif dans la géopolitique régionale. Elle reflète une volonté d’autonomie accrue et de redéfinition des alliances dans une région confrontée à des défis sécuritaires et de développement complexes. L’évolution de cette nouvelle entité et son impact sur la stabilité régionale seront scrutés de près par les observateurs internationaux dans les mois à venir.

Bonne chance à eux
… » de l’influence française ».. C’est toute la problematique des pays anciennement colonies francaises. Des annees et des annees apres leur independance, une independance territoriale, ces pays restent a la Merci d’un agenda francais qui a su semer tout l’arsenal, juridique, administrative et educatif sous forme pour des indigenes.
Tous les pays africains, anciennes colonies britaniques ou portugaises, sont plus developpes que…
Petit à petit l’oiseau fait son nid.
En lieu et place d une confédération…il serait mieux.. que l AES.. fonctionne comme..l état suisse..
Si ces gens étaient honnêtes..c est de .. supprimer les frontières…battre monnaie…et de renoncer.a certains attributs de souveraineté
Ça viendra. Molo molo , don ni don ni.
Notre vieux sénile aziza sultan mèsi kpawo décidément votre Qi d’huitre vous empêche énormément d’avoir une pensée analytique !!! dixit Dr Doss
l idée et les intentions sont bonnes… mais je note..des coquilles..dans cette alliance..
Une particulièrement…me préoccupe
Le fait que chaque pays garde sa souveraineté..
En cas de changements.. imprévus.. dans l un des pays..l alliance peut être mise en cause…et ce sera .la même fin..que la CEDEAO
Je suis contre les régimes dits démocratiques libéraux de type occidental..qui ne sont que des escroqueries..des oligarques…
Je suis pour des régimes forts.. militaires… à condition..que des acquis..soient accordés..aux peuples..qui en réalité sont les mêmes
Pas bête pour une fois
Il y a du progrès.
Cette alliance aurait été plus fiable et moins précaire si elle avait été faite par des régimes issus des urnes.
Notre vieux sénile aziza sultan kobo aculturé mèsi kpawo nous savons que votre pensée ainsi est colonisée puisque vous écrivez que la colonisation avait apportée la civilisation d’accords dixit Dr Doss
A quand les élections dans ces trois pays?
Tiani n’ a pas encore refusé l’ aide au développement. Ils disent non à la coopération militmilitaire étrangère (France, USA..) et au même moment Tiani accepte de recevoir l’ aide au développement venant des USA, donc du « Money », du « oho », « akuê ».
Cherchons où de trouve l’ erreur dans la création de l’ AES.
désolé,une confédération n’est pas synonyme de repris systématique.L’arrêt de la coopération militaire non plus.est ce qu’il ya rupture diplomatique,non.et donc comprends cela.tu devrais plutôt te réjouir des décisions prises, surtout la création d’une banque d’investissement.
j’espère banque d’investissement,tu as compris au moins ce que ça signifie.
excellente journée.coordialement.cetait juste un débat d’idées
comment convaincre l’autre.tchao tchao
Soit disant Jean ils feront les élections une fois que l’étendue des territoires seront sécurisée en plus ils n’ont pas des feuilles à obtenir de personnes ni d’un maitre dixit Dr Doss
Peut être un mal un bien. Laissons les partir pour de bon. La posture des dirigeants actuels de ces pays, leur approche de gouvernance sont en total déphasage avec ce que la CEDEAO a proposé en matière de gouvernance et d’intégration jusqu’aujourd’hui. Comment faire cohabiter des pays démocratiques avec une approche libérale avec des pays autocrates et totalitaire dans le même mécanisme d’intégration? Ça ne marchera jamais. Mieux vaut les laisser partir, au moins pour un moment, quitte à faire lempoiny des tout ça d’ici une décennie. Il ne faut pas surtout céder à un nouveau chantage. Il faut remettre les frontiere et fonctionner côte à côte sous les règles de coopération internationale. Après on verra. C’est compliqué de garder dans un foyer une femme ou un homme qui ne veut plus du mariage. Ça se termine souvent par un drame
Réveillez vous car c’est plutôt vous qui est en déphasage !!! dixit Dr Doss
L’ AES a pris l’envol et rien ne peut les arreter.
Tiani n’ a pas encore refusé l’ aide au développement. Ils disent non à la coopération militmilitaire étrangère (France, USA..) et au même moment Tiani accepte de recevoir l’ aide au développement venant des USA, donc du « Money », du « oho », « akuê ».
Cherchons où de trouve l’ erreur.
Rêvez
On y a tous droit
Mieux vaut être un 🦁 lion un jour que d’être dans la peur toute sa vie.