Depuis son arrivée au pouvoir, le capitaine Ibrahim Traoré a fait de la souveraineté économique du Burkina Faso l’une de ses priorités. Sa vision est claire : les ressources naturelles du pays doivent bénéficier en premier lieu à sa population. Cette ambition se heurte cependant à la réalité complexe des relations internationales et des intérêts croisés dans le secteur minier.
Le président burkinabè a récemment lancé un avertissement aux pays qui refusent de vendre des armes au Burkina Faso tout en continuant d’exploiter ses richesses minières. Il a mis en lumière les obstacles auxquels le pays fait face dans son approvisionnement en armements.
Traoré a déclaré que plusieurs puissances refusent de vendre certaines armes au Burkina Faso, invoquant la détention de licences sur certaines composantes. Il a dénoncé l’hypocrisie de ces pays qui, malgré ce refus, continuent d’exploiter les ressources minières burkinabè.
En réponse à cette situation, le président a annoncé des mesures drastiques. Il a déclaré, « Je le dis ici, haut et fort et solennellement, ça va s’arrêter. Nous allons retirer les permis d’exploitation… » Cette décision vise à reprendre le contrôle des richesses nationales et à réduire la dépendance du pays vis-à-vis de l’extérieur.
La prise de position du capitaine Ibrahim Traoré reflète la volonté du Burkina Faso de défendre sa souveraineté et de se libérer des influences étrangères qui, selon lui, menacent la stabilité du pays.
Les déclarations du président burkinabè soulèvent des questions sur les futures relations du pays avec les nations concernées et sur la gestion de ses ressources minières. Les prochains jours seront déterminants pour voir si ces déclarations seront suivies d’actions concrètes et comment réagiront les différents pays visés par cette annonce.
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