Le secrétaire général adjoint du gouvernement a profité de sa récente sortie médiatique pour répondre au député de l’opposition Léon Basile Ahossi. Ce dernier s’était prononcé sur l’actualité relative à la présence de base militaire française sur le sol béninois. Après la sortie à polémique du président burkinabé, le capitaine Ibrahim Traoré, le député de l’opposition béninoise a semblé apporté de l’eau au moulin de ce dernier. Mais ces déclarations n’ont pas été du goût de Léandre Houngbédji. Lors d’une récente sortie médiatique, il aura violemment répondu à Léon Basile Ahossi.
Des propos graves…
Le porte-parole du gouvernement, se refuse de croire que le député du parti Les Démocrates tienne ce type de propos. « Traditionnellement, on lui reconnait un certain sens de responsabilité. C’est pour ça que j’ose penser que sa voix a pu être clonée. Soit il a dû faire un cauchemar en voyant des bases militaires étrangères ou des forces étrangères sur notre territoire soit il a eu un moment de faiblesse ou il n’était pas tout à fait lui-même. Quelqu’un a alors puis squatter sa bouche pour dire ce que nous avons entendu qui est proprement grave », a indiqué Léandre Houngbédji.
Selon lui, il est possible de comprendre de tels propos de la part des étrangers pour masquer leur difficulté du moment ou pour un objectif politicien inavoué. « Que des nationaux d’un certain niveau de responsabilité leur emboitent le pas est très grave », a poursuivi le porte-parole du gouvernement béninois. Malgré tout ceci, il estime que cette situation est une marque du Bénin. Elle permet à tout le monde de dire tout ce qu’il veut. Ce fut également l’occasion pour lui de donner son avis sur la situation relative aux ressortissants burkinabé ayant trouvé refuge au Bénin.
5 000 burkinabè accueillis au Bénin…
Ce dimanche 21 juillet, lors de cette sortie médiatique, Léandre Houngbédji a fait savoir que 5 000 burkinabè en quête de refuge ont été accueillis dans le nord du Bénin. Il indique qu’ils ont été accueillis parce qu’ils sont à la recherche de sécurité. Selon le porte-parole du gouvernement, le Bénin s’est identifié comme « terrain panafricaniste, sur le terrain de la libre circulation des personnes et des biens au sein de l’espace CEDEAO ». « Rien que pour ces raisons-là, nous leur apportons toute l’assistance humanitaire nécessaire afin que, quand les conditions seront remplies chez eux, ils puissent repartir. Mais en étant ici, qu’ils n’aient rien à craindre et vivent protégés comme les Béninois », a-t-il martelé.
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