Afrique : ce pays vise la 1ʳᵉ place mondiale dans ce domaine

Photo de James Baltz sur Unsplash

Le Cameroun, pays riche en ressources agricoles, se fixe un objectif ambitieux dans le domaine de la production de bananes et de bananes plantains. Actuellement, le pays produit plus de 6 millions de tonnes de ces fruits par an, mais le gouvernement camerounais souhaite augmenter cette production à 7,5 millions de tonnes d’ici 2025. Cette hausse de la production s’inscrit dans une vision plus large visant à faire du Cameroun le premier producteur mondial de bananes et de bananes plantains d’ici 2030.

Pour atteindre cet objectif, le pays d’Afrique Centrale mise sur une série de mesures stratégiques. Il prévoit de moderniser les techniques de culture et de gestion des plantations, en mettant l’accent sur l’amélioration des rendements tout en garantissant la durabilité environnementale.

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Des investissements importants seront réalisés dans les infrastructures, notamment dans les routes et les installations de stockage, pour soutenir l’expansion de la production et optimiser la chaîne d’approvisionnement. Parallèlement, le gouvernement mettra en place des programmes de soutien aux producteurs locaux, visant à leur offrir une formation et une aide financière pour adopter des pratiques agricoles plus efficaces et durables.

Le développement des marchés internationaux est également au cœur de cette stratégie, avec l’intention d’élargir les exportations et de se conformer aux normes internationales de qualité. « Notre pays est le premier producteur de bananes et de bananes plantains en Afrique, mais il reste encore de nombreux défis. C’est pourquoi nous voulons introduire des variétés qui résisteront aux changements climatiques et aux parasites » a déclaré Gabriel Mbairobe, le ministre camerounais de l’agriculture sur les antennes de la télévision d’État, CRTV.

Toutefois, cette ambitieuse démarche n’est pas sans défis. Le Cameroun devra gérer des enjeux tels que la gestion des ressources naturelles, les impacts du changement climatique et la nécessité de soutenir les petits producteurs de manière continue.

Malgré ces défis, les opportunités offertes par une telle expansion sont considérables. L’augmentation de la production pourrait générer des emplois, stimuler l’économie locale et améliorer la sécurité alimentaire. En atteignant ses objectifs, le Cameroun pourrait également renforcer sa position sur le marché mondial, bénéficiant ainsi de retombées positives pour l’ensemble de son secteur agricole.

Une réponse

  1. Avatar de Bouslah
    Bouslah

    L’Algerie est un pays francophone non inscrit à l’OIF.
    La Kabylie, une région de cette Algérie qui s’éloigne de plus en plus de l’usage du français au profit de l’anglais, est entraîné obligatoirement dans cette tendance malgré elle.
    La Kabylie subit les répercussions des décisions irréfléchies et irresponsables des gouvernements illégitimes qui sont imposés par le pouvoir militaire dictateur.
    Les Kabyles sont kabylophones et francophones. Ils sont attachés linguistiquement à ces deux langues maîtrisées. Sont-ils de facto exclus de cette mesures restrictive et discriminatoire pour les choix abusifs du régime algérien rétrograde?

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